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Zaïrianisation et congolité : une mégestion prêchée par l’exemple

Réalisée en novembre 1973, la « zaïrianisation » a constitué l’un des événements les plus dramatiques de la politique menée par le régime mobutiste, à savoir la nationalisation progressive des biens commerciaux et des propriétés foncières qui appartenaient à des ressortissants ou groupes financiers
étrangers. En fait, il s’agissait d’un racisme anti-blanc. Et pour avoir une adhésion de masse du peuple à ce projet, Mobutu annonça à la population que celle-ci était sans contrepartie financière, appelée aussi « confiscation ». Cette compensation financière à l’égard des différents propriétaires étrangers a constitué une part importante de la dette de l’État. En réalité, si cette mesure s’inscrivait officiellement dans un effort raciste visant à la réappropriation nationale de l’économie ainsi qu’à la redistribution des richesses abusives acquises pendant la colonisation, elle a constitué surtout un échec ; des mesures de rétrocession durent être prises pour enrayer le désastre économique. En juillet 2021, les victimes de ces mesures furent invitées à se faire indemniser mais le mal était fait.
La zaïrianisation est l’ancêtre de ce qu’est devenu aujourd’hui la faillite de l’Etat
congolais. A l’instar d’un concept dangereux comme « congolité », ce fut le début de la mauvaise gestion de l’Etat. La faute à une opération de dépossession des biens appartenant à des Blancs qui ont été redistribués aux partisans du président Mobutu.
Les prénoms occidentaux, tels Maurice ou Anne-Marie sont supprimés et les nouveaux Zaïrois sont incités à ajouter un post-nom à leur nom de famille.
Une conséquence indirecte de racisme anti-blanc, car il existe aussi et nous le combattrons aussi tel la congolité. La congolité est un concept visant à définir la nationalité dans un processus tribale et désunification nationale pour un pouvoir en manque d’imaginaire globalement national . Il s’appuie sur des notions épidermiques simples et vise à promouvoir les exclusions racistes..

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