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Président fondateur du BNVCA, ancien commissaire de police, Chevalier de la Légion d’Honneur, Sammy Ghozlan était un géant, un militant de tous les combats, toujours premier à les mener avec la force, la passion, le courage et le talent qui étaient les siens ! Il avait l’amour de la France et d’Israël chevillé au corps.
La lutte contre l’antisémitisme était le combat de sa vie, il en était un des piliers. D’Ilan Halimi à Mireille Knoll, de Sarah Halimi aux victimes de l’Hyper-casher, il s’est battu pour la Justice avec un dévouement exemplaire dans toutes ces affaires.
Il était de ceux vers qui l’on se tournait à chaque fois que le poison de l’antisémitisme frappait en France, une figure tutélaire de protection, un véritable bouclier pour la communauté juive
Homme de foi et de Torah, il était affaibli depuis quelques années par la maladie qu’il a combattu avec la même grandeur d’âme.
Nous échangions plusieurs fois par semaine malgré sa diminution. Il continuait à œuvrer pour l’engagement de sa vie. Jusqu’au bout.
Il y a encore quelques mois, nous organisions ensemble un colloque sur l’antisémitisme à l’Assemblée nationale. Je relis ses centaines de messages, je réécoute sa voix vibrante et affectueuse. Il était très inquiet pour la situation en Israël et avait écrit récemment un article sur la Cour suprême qui doit rendre aujourd’hui une décision majeure pour l’avenir du pays.
Disparu à Netanya, en Israël pour sa dernière demeure, ce véritable combattant laissera une trace indélébile sur la communauté juive de France qu’il a accompagné, aidé et aimé pendant tant d’années.
La communauté juive et la France doivent lui rendre un hommage à la hauteur de ce qu’il leur a apporté.