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Une première dans les communautés juives.

La FJN est très fière que de nombreux groupes juifs aient condamné la brutalité policière
et le racisme systémique à l’égard des Noirs. Plusieurs organisations juives du monde ont exprimé leur indignation. A la suite de ça et pour la prière fois, le Board of Deputies of British Jews a commandé
une étude sur les préjugés envers les Juifs noirs anglais à mener dans les communautés juives locales.  L’organisation-cadre prévoit de demander aux Juifs britanniques quelles ont été leurs expériences dans les espaces communautaires dans le but d’établir un rapport et de faire de recommandations sur les actions et solutions :
« Au cours de la semaine dernière, nous avons entendu les témoignages de Juifs britanniques de couleur qui nous ont déclaré que nos propres espaces communautaires n’étaient pas toujours accueillants. Nous avons recueilli des plaintes sur des regards à la synagogue, des questions déplacées posées, des difficultés rencontrées avec les services de sécurité dans les
bâtiments communautaires, des expériences de racisme dans les écoles juives,
un manque de diversité raciale aux postes de direction des institutions juives et parfois même, des préjugés qui brisent le cœur lorsqu’il s’agit de trouver un conjoint ou une conjointe juifs », a noté le Board.
Si le racisme est « aussi vieux que le monde », il a toutefois pris, tout au long de l’histoire,
des formes différentes dans les institutions juives. Il y a une dimension psychologique qui apparaît comme une constante.
L’Angleterre n’est pas la seule concernée, mais le phénomène y est plus sensible, mais quid de la proximité avec la France ?
Ce n’est pas demain que nous pourrions voir une telle étude recommandée en France 
Depuis 1987, une autre approche du rapport s’établit entre géographie et judéité qui consiste
à mesurer à quel point celui-ci s’est fait normatif plutôt que descriptif et que le phénomène du racisme dans la communauté est sorti de son déni où l’éloge du nivellement des différences. Au sein d’un monde juif en quête de cohésion, les nouveaux chefs sont résiduels, mais c’est leur audience qui interpelle. Les plus actifs sont des cadres souvent de milieux aisés et structurés suivis par des jeunes souvent de milieux populaires, peu structurés et sans réelle influence.                                                                                                                                      Et pour eux, être Juif Noir, c’est être constamment sommé de justifier le fait d’être là.
Pour ceux-ci, il s’agit ici de distinguer entre le judaïsme en tant que religion et les Juifs en tant que groupe social. Et décrivent les juifs par des phénotypes oubliant ainsi le fait de la dispersion des Juifs de par le monde, et que leur aspect et la couleur de leur peau réfutent la notion d’un type physique juif unique.
Qui plus est, la judéité, et ce qu’elle signifie en termes d’identité et de pratique, est trop
insaisissable pour se laisser enfermer dans un concept unique, qu’il soit
culturel, racial, ethnique ou religieux. Ce qui bat en brèche la théorie succulente du rassemblement des exilés depuis les quatre coins de l’univers.

1 Comment
  1. C’est un Israélien d’origine éthiopienne qui voit passer Enrico Macias et Elie Wiesel.
    Il se dit « Bizarre ils n’ont pas du tout le type juif ces deux là… »

    Ceci dit, que ce soit clair entre nous Guershon, je ne m’agenouillerai pas devant toi pour te demander pardon d’être blanche.

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