Dans la tradition juive, l’étude est un élément indispensable et indissociable de la pratique rituelle. Le judaïsme est un système qui a placé la valeur d’un être humain non pas au plan de ses résultats, donc au plan de son pouvoir, mais au plan du sens qu’il avait à l’intérieur d’une Histoire. Il ne suffisait pas d’avoir des valeurs, il faut être en position de ne pas les perdre de vue au quotidien, et en mesure de les rendre applicables. L’éducateur dont la charge est d’accompagner cet enfant dans son évolution, devra apprendre à connaître la nature profonde de cette âme qui lui est confiée pour en assurer le bien-être. Ces troubles du comportement regroupe l’ensemble de la symptomatologie : « trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention »
-Notion d’adaptation
C’est l’ensemble des moyens psychologiques et sociaux qui permettent à la personne,
du fait d’une ou plusieurs limitations fonctionnelles, de mener une existence aussi autonome que possible. » L’adaptation communautaire met l’accent sur la participation du milieu de vie (famille, voisins etc…).
L’étude sémiologique regroupe l’association de trois symptômes :
1. Troubles d’attention
Les troubles d’attention sont considérés comme la base physiopathologique du syndrome. Ils regroupent une difficulté à se concentrer, l’enfant est parasité par des éléments dis tracteurs, il égare ses affaires. Cela représente une grande difficulté dans ses apprentissages.
2. Hyperactivité motrice
L’hyperactivité motrice est décrite comme une activité globale désorganisée, non constructive et mal coordonnée. L’enfant est bruyant et maladroit, il ne peut jouer seul. Les prises de risque sont illustrées par des plaies continuelles.
3. Impulsivité
L’impulsivité est définie comme le besoin impérieux d’accomplir un acte, l’impossibilité de différer un désir, elle est à l’origine du rejet de l’ado par son entourage. Elle perturbe son fonctionnement moteur par son impatience et ses brusqueries et son développement cognitif par la difficulté à anticiper les conséquences de ses actes. L’ado interrompt sans cesse les conversations et s’immisce dans la discussion des adultes, il ne peut attendre son tour dans les jeux, il abandonne une activité avant de l’avoir terminée. L’organisation de son travail montre une absence de stratégie et une incapacité à planifier ses projets. Il est intolérant aux contraintes et réagit avec agressivité lorsqu’il est frustré. Il semble insensible aux récompenses et aux punitions. Son humeur est aussi soumise à des changements brutaux.
Ces trois symptômes entraînent un syndrome dysexécutif.
Les fonctions exécutives se réfèrent à l’ensemble des processus nécessaires à la réalisation de tâches complexes. Il s’agit de la capacité à inhiber des réponses automatiques, à sélectionner et à élaborer un plan d’action, à maintenir un programme d’action dirigé vers un but et à vérifier la pertinence d’une séquence d’action.
L’accompagnement quotidien d’une personne avec troubles du comportement laisse peu de répit aux familiaux. Il peut arriver que ces derniers aient besoin de se libérer du temps pour différents raisons (santé, déplacement, besoin de répit…). Les structures d’accueil doivent être développées pour soulager l’entourage et lui permettre de prendre soin de lui. Les parents d’un enfant avec des troubles ne lui permettant pas d’accéder
à une scolarité en classe ordinaire font souvent appel à ce type d’établissement.
Des structures d’accueil adaptées pour les ces enfants et adultes. Mais ceci devrait être diffèrent d’une Yeshiva. C’est la Commission des Droits et de l’Autonomie de ces Personnes qui devrait décider de l’orientation. Si la décision d’orientation est faite vers le milieu protégé.