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Torah et Langage.

Les mots, et leurs lettres, appartiennent au micro-univers.
Ils se manifestent à l’échelle du macro-univers par nos bouches physiques.
Le monde du micro-univers dans un état de futur, par rapport aux choses que nous voyons à l’échelle macroscopique, qui elles sont dans un état de passé. La graine dans ce sens est le futur, et l’arbre le passé, de la même chose.
Plus loin nous voyons, plus nous observons le passé. Et quand nous observons la proximité la plus grande, nous entrons dans le microscopique et donc, dans le futur.
Ceci est symbolisé par la lettre yod (le iota) qui signifie le futur dans toutes les langues sémitiques.
C’est aussi le même yod qui exprime la première personne: signifiant de la proximité la plus grande.
Donc la personne, l’être parlant, est dans un état de futur par rapport à ce qu’elle observe.
Dans ce sens la décision du bien ou du mal est réelle, car elle vient du futur déterminant, qui est la volonté causative.
L’être parlant est décisionnaire, car venant du micro-univers, il est le futur, et ainsi devient ‘conscience’ en tant que décalage par rapport à la réalité observée, comme notion d’état futur en relation à l’échelle, ou le spectre, que nos sens peuvent percevoir.
La difficulté de définir le lieu et le temps précis de l’être conscient, est due au fait que son état permanent est le futur.
Le mot Ani « Je » ou « Moi » en langue hébraïque (si coupé en An et Y) voudrait dire « où est le futur »; or on ne peut pas prononcer un mot qui n’a pas encore été dit.
Si la personne veut identifier son être intérieur, elle doit se projeter dans un futur absolu, déterminant chacune de ses mémoires.
Mais sa volonté et nature d’être est toujours dirigée vers le futur.
Ceci est la lettre Yod.
La lettre H, Souffle vers l’extérieur, est le reflet du futur dans un monde macroscopique, c’est la conscience passive qui perçoit par les 5 sens.
La lettre W est comme Yod voyelle et consonne à la fois. En soi elle est imprononçable. Elle représente l’empreinte de l’esprit sur la matière, ou le présent.
Le dernier H est la forme finale donnée à la matière: le passé.
Ainsi on commence par « il sera Lumière », pour ensuite arriver à « et Lumière fut ».
Cette « Lumiere fut » est celle que nous observons.
« Il sera Lumière », c’est nous, l’observateur.

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