Les néo-nazis et les suprématistes sont des terroristes à part entière. L’utilisation de la terreur ne fait pas seulement partie de leur idéologie, c’est leur héritage historique. Le lynchage, le meurtre, la mutilation, le discours et la pratique génocidaires sont leur contribution à l’histoire humaine récente et leur fierté sans faille. Le refus de les qualifier de terroristes est hautement suspect et relève simplement d’une approbation tacite. À la racine de leur idéologie extrême, se trouve la croyance que certains groupes humains sont naturellement inférieurs à d’autres et peuvent être utilisés comme esclaves ou éliminés. Les défenseurs de ces croyances étaient Mussolini, dans le cas des Éthiopiens, et Hitler, dans le cas des Juifs et des Tziganes. Avant eux, il y avait les suprématistes européens en Amérique du Nord, qui prétendaient que les Noirs étaient une race inférieure, digne d’être asservie, selon leur vision déformée du monde. La terreur était la méthode choisie par toutes ces brutes, qui n’hésitaient jamais à prêcher et à professer la violence, jusqu’à l’extermination. Même en Afrique, chaque fois qu’il y avait des meurtres de masse, ceux-ci étaient toujours justifiés par un discours raciste. Ce fut le cas au Rwanda, au Soudan et pendant la guerre du Biafra. Mais demandons-nous, pour qui ces brutes fascistes travaillent-elles ? Un rapide coup d’œil à ce triste paysage montre que dans tous les cas, la brutalité est une méthode pour justifier et faire respecter l’injustice sociale et les inégalités flagrantes. Les voyous fascistes ne sont plus que des chiens de garde. Mussolini et Hitler ne sont pas sortis de nulle part. Tous deux ont commencé leur sombre carrière en tant qu’agents de sécurité étiquetés « chemises brunes », les travailleurs demandent de meilleures conditions de travail ou de meilleurs salaires. Ils ont été embauchés par les milliardaires de leur époque, pour écraser les revendications des classes les plus pauvres demandant plus d’égalité. Les Juifs d’Europe étant à l’époque au bas de la société, étaient une cible de choix. Le Ku Klux Klan a joué un rôle similaire au lendemain de l’abolition de l’esclavage aux Etats-Unis. Ces voyous avaient pour mission de s’assurer que les Noirs étaient terrorisés jusqu’à la soumission, de peur qu’ils ne demandent plus d’égalité. Les mouvements fascistes, jusqu’à nos jours, jouent toujours pour les intérêts de leurs patrons et agissent comme une armée de terreur contre ceux qui osent défier le statu quo, dans une société où les inégalités sont devenues trop lourdes à supporter. Le discours nationaliste, la race, le sang, la religion ou le sol, sont les outils de l’idiot utiles pour permettre la propagation de la violence. En tant qu’Africains et en tant que Juifs, qui ont été pendant des siècles les cibles choisies de ces tactiques de division pour régner, nous ne pouvons pas être aveugles à ces stratégies répétitives. Quand on voit les chiens de garde, on sait trop bien que ceux qui les ont envoyés n’utilisent que la race ou la religion pour leur domination injustifiée sur les peuples et les ressources. Le Talmud exprime explicitement et à plusieurs reprises, dans de nombreuses histoires racontées à l’époque romaine, grecque, perse et babylonienne, comment les tyrans de ces empires ont utilisé leurs voyous pour diviser, conquérir et terroriser le peuple, utilisant déjà la race et la religion comme outils de profit injuste. et des armes d’extermination massive. De Nabuchodonosor, à Titus, à Hitler et Mussolini, cette partie de l’histoire n’a pas changé. Mais notre croyance en un D.ieu de justice n’a fait que se renforcer à chaque épisode, et nous serons là, dans des siècles, pour raconter comment nous avons vaincu les praticiens de la terreur et du racisme d’aujourd’hui, et comment toute l’humanité a appris à se voir comme nous le sommes tous. aux Yeux du Créateur, également humains, et également dignes de bonheur et de paix.
Racisme et terrorisme : mélange incontournable
