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Racisme et Internet

En tant qu’association de Droits Humains, la FJN lance un appel à travers ses membres, à la communauté qui utilise l’Internet, et aux membres du public qui travaillent dans le domaine de l’informatique, de faire prendre conscience aux gens autour d’eux et d’agir en conséquence, en écrivant à leur représentatifs, en vertu d’une question éthique urgente se soulevant dans notre génération. 
Les rabbins de la communauté Juive, ainsi que leurs collègues des autres communautés religieuses, doivent impérativement réfléchir à ce sujet, et sont invités à intervenir pour pointer l’importance majeure de cette question. 
Les psychologues, travailleurs sociaux et les acteurs du contexte éducatif, doivent être alertées pour amener une réponse à ceci dans leur lieu de travail. 
Celles et ceux qui sont dans l’espace de conversation politique, décisionnaire, et associatif, doivent aussi prendre conscience de cette problématique, car elle affecte tout le contexte d’interaction sociale dont ils sont représentatifs. 
Il s’agit du danger présent et imminent de la digitalisation de la discrimination raciale et sexuelle programmée, comme menace réelle, qui est maintenant amplifiée par l’Intelligence Artificielle. 
On ne peut pas sous estimer l’impact de l’irruption dans l’histoire humaine, de ce nouvel intervenant. 
La programmation de cette technologie est faite pour avoir un preconçu de l’utilisateur, et ainsi pourrait le priver d’accès ou le diriger vers un accès établi, selon des critères prédéterminés. 
Le danger de « mind control » Orwellien n’est pas risible dans ce domaine public, sous le couvert cynique de « complotisme » inculte et ignorant. 
Au contraire, ceci peut représenter le paradis des complotistes et des trolls et bots de tout genre, car plus le géant de l’intelligence artificielle est grand, plus il est bête, et risque de faire d’énormes et stupides erreurs, a une échelle planétaire. 
Il n’est pas question ici de résistance à la technologie innovante. 
Mais à la possibilité au retour d’un barbarisme anachronique, qui nous fera revenir très loin en arrière en matière de Droits Humains. 
Pour tous ceux dans le monde qui ont compris que Sagesse et Compassion sont intimement liées, la sophistication des armes de guerre et des instruments de torture n’est pas la preuve d’évolution pour une génération. 
La sophistication des armes constitue une moquerie des aspirations humaines, car elle est dévastatrice des valeurs les plus essentielles, comme l’égalité des Droits à la vie à la liberté et à la justice. 
L’Internet des choses (Internet of things), peut certes contribuer aux bienfaits des utilisations pratiques dans beaucoup de domaines utiles dont la médecine et la science ainsi que de nombreuses fonctions personnelles et domestiques. 
Mais en matière de catégorisation sociale la technologie doit être sous contrôle humain. 
Il n’y a pas de conduite automatique dans les Droits Humains. 
Ceci devient gouvernance arbitraire, une idée que la loi et l’humain ne sont pas liés. L’épée est la loi selon cette idée, et non l’interaction l’évaluation et la considération d’autres Humains.
C’est la technologie qui décide qui a droit à l’accès à certaines choses et qui n’y a pas droit, selon des critères globalisants et discriminatoires. 
La FJN appelle à formuler des campagnes d’interrogation, d’investigation, de réflexion, de conversation et ultimement de propositions et décisions, sur la manière de gérer la présence de technologies qui sont envahissantes de l’espace social, car à la base elles sont désignées pour le conquérir. 
Si les critères de cette conquête incluent le racisme et l’exclusivisme sexuel ou social, il s’agit d’un combat que la société humaine ne peut pas se permettre de perdre. 
Il se peut que comme pour le réchauffement climatique il soit deja tard pour éviter les conséquences de ces mauvaises décisions, et que de nombreuses crises sociales que nous voyons se multiplier, sont déja attribuables en grande partie à l’aménagement irresponsable de ces nouvelles technologies au sein de nos sociétés. 
La FJN invite donc toutes les associations de Droits Humains et avec elles tout le grand public, à se prononcer sur ce sujet, trop pressant pour être ignoré.
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