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Qui était Le RaDBaZ, Rabbeinou David Ben Zimra ?

Le RaDBaZ, Rabbeinou David Ben Zimra, etait le Maître du Ari.
Il etait aussi le Grand Rabbin de la communauté Juive d’Egypte, et son autorité s’étendait sur toutes les communautés venues d’Andalousie, partout dans le monde.
Un jour, on fit savoir au RaDBaZ que parmi des captifs de guerre éthiopiens stationnés en Egypte, il y avait un groupe d’israélites qui faisaient appel a la communauté Juive égyptienne, pour faire une récolte de rançon, et les libérer en se portant garants pour eux, autrement dit un « pidyon shevouyim ».
Le RaDBaZ, dont l’autorité spirituelle était reconnue par tous, écrivit la décision de faire une récolte de fonds immédiate, pour libérer ces prisonniers, comme ce serait fait pour tout autre membre de la communauté Juive.
Cette décision était le renouvellement, ou la perpétuation, d’une connaissance qui avait de tous temps existé, de cette communauté chez les autres communautés Juives Africaines, malgré les distances et les péripéties qui pouvaient temporairement ralentir les contacts entre elles.
La famille Ben Zimra dont le RaDBaZ etait membre, est issue des Ait Bou Zmiro de Safi au Maroc.
Dans les environs de Safi, il existe un lieu saint de pèlerinage annuel pour les Juifs de cette région, qui célèbre et préserve la mémoire de 7 saints issus de la famille des Bou Zmiro, appelée en Espagne Maure « Ben Zimra ».
Ces 7 Saints de grande renommée de la région de Safi, sont appelés « Les 7 Walad Ben Zmiro » au Maroc.
Certains disent que ce sont 7 frères, d’autres qu’il s’agit de 7 générations de Sages de la même famille ou tribu.
La généalogie des familles Juives de cette région remonte à un passe très lointain. Il y avait déjà des communautés Juives Amazigh dans cette région de l’Afrique de l’Ouest, depuis l’époque biblique.
De l’autre côté du continent, L’Afrique de l’Est avait berce dans le Judaïsme sur fond culturel national, depuis l’inception de la monarchie éthiopienne.
C’est à dire que le Judaïsme etait pendant des siècles la Religion officielle du Royaume éthiopien, avant que celui-ci n’adopte le Christianisme.
Les Bêta Israël sont simplement ceux, parmi les éthiopiens, qui ont refusé la conversion au christianisme, et qui sont demeurés ce que tous les éthiopiens étaient auparavant, des Juifs.
Si on peut s’imaginer et témoigner la préservation d’une culture Juive en exil, et ce qu’il peut en être préservé, après des siècles passés dans un environnement étranger et hostile, imaginons pour un instant une culture existant dans son élément national depuis l’antiquité du texte, et nous pourrions peut être avoir la vision de la conscience éthiopienne en général, et de celle des Bêta Israel en particulier.
Quand le RaDBaZ écrivit le décision de rédemptions de captifs israélites, il l’a prise en pleine conscience de son contexte contemporain.
Ce contexte n’a pas changé.
Les Juifs Éthiopiens ainsi que les Juifs Amazigh ont des cultures qui remontent à l’époque biblique de manière ininterrompue.
Les Éthiopiens ont une culture ou le Judaïsme est non seulement autochtone, mais où il a été Religion officielle.
Ce qui est une question de conversion, de croyance personnelle, ou de choix de Foi pour certains en ce qui concerne le Judaïsme, ne s’applique pas de la même manière pour la culture éthiopienne, et pour l’identité en Ethiopie.
Comme on ne choisit pas d’être éthiopien c’est simplement un fait, Un éthiopien ne choisit pas d’être d’origine Israélite, car ceci fait partie de son identité nationale.
La Brit Mila, Shabbat, les Lois de séparation et du Miqveh, Pessah, Rosh Ha-Shana, prier et jeûner souvent en invoquant les Saints de la Bible pour de nombreuses occasions, font partie du psyché national Éthiopien, avant d’être un choix de religion, et ceci en vertu de l’identité israélite du peuple éthiopien.
Même au sein des cadres Chrétiens ou Musulmans il est très difficile sinon impossible de démêler ou séparer l’élément purement Israélite de la culture éthiopienne en général.
Autre sujet:
La région dont était issu le RaDBaZ a fait des vagues dans le monde scientifique.
La trace physique de l’être humain moderne le plus ancien a été trouvé à JEBEL IRHOUD, dans la région de Safi, au Maroc.
Ceci devance de 150.000 ans l’Afrique du Sud.

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