A la suite de Roger Cukierman, Francis Kalifat est de loin l’un des présidents du Crif le plus courageux. Et pour cause, son parcours est si exceptionnel qu’il change les fondements de la plus haute institution juive pour la faire briller comme jamais. La stratégie d’indifférenciation compromet l’observation et l’analyse de l’exclusion.
Pour Francis Kalifat, s’il y a une chose qui apparaît avec évidence, c’est bien la nécessité causale de l’unité du Peuple Juif. Pour lui, cet impératif est le cœur de la communauté et toute autre perception du fait en dehors de cette compréhension, serait une méprise. Pour la majorité d’entre nous qui le connaissons, Francis Kalifat jongle avec les mots, entraîne, motive, inspire, prend des postures courageuses et se veut en rupture avec le statu quo. Il ne se contente pas de gérer l’existant, il crée de nouvelles brèches, des ouvertures, de véritables opportunités. Il est tout cela, mais pas uniquement. Il ne suffit pas de vouloir être un leader, il faut que les autres vous voient ainsi. Tout est question de perception. Personne ne peut donc s’attribuer ce label. Bien évidemment, la vie communautaire nécessite un certain degré de conformité, cette conformité est même nécessaire pour son existence. Toutefois, cette notion de conformité est souvent utilisée par les personnes comme motivation de leurs propres intérêts au détriment de celui du collectif et représente ainsi une alternative facile à tout recentrement sur leurs personnes. La FJN, à l’instar des autres associations actuelles ou à venir du CRIF, apporte un souffle nouveau à la communauté juive.
Qui est Francis Kalifat ?
