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De quoi avez-vous peur ?

L’exigence de justice contre les suprématistes couvert par les quelques medias ne nous laisse pas indiffèrent. Les quelques progrès et avancées qui ont été faits dans le domaine du dialogue social entre hommes et femmes, entre communautés culturelles, entre travailleurs et employeurs, entre personnes de différentes orientations, sont le fruit de trop d’efforts pour s’imaginer que nous puissions reculer. Appeler cyniquement l’exigence d’un effort de communication digne et respectueuse qui évite l’injure et l’amalgame « politiquement correct », et encourager l’acte de se parler n’importe comment contribue à semer la zizanie et la division. Ce ne sont pas ces nouveaux qualificatifs de dérision qui ralentiront la transformation inévitable menant vers des rapports plus considérés. Les fascistes et l’extrême-droite ont toujours leur vocabulaire pour désigner ceux dont la parole
dérange leur vision brute. Pendant les nazis et Petain les termes étaient différents mais l’idée était la même, catégoriser les paroles qui demandent un respect et une égalité dans les rapports comme des barrières à l’ordre qu’ils veulent établir. C’est trop pour eux. Faire l’effort de modifier le langage afin de ne pas humilier. Ne plus insulter les femmes. Ne plus insulter les ethnies. Ne plus insulter les handicaps physiques ou mentaux.
Par contre ils sont prêts à dire que ces corrections empiètent leur liberté.
Ils appellent cela l’oppression par le Politiquement Correct et ceux qui favorisent le changement d’attitudes comme les adeptes du Wokisme. Ce terme est emprunté au langage de la droite républicaine américaine dont l’idéologie correspondante
en Europe est l’extrême droite dure.

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