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Premier et dernier mot du Décalogue

Les Maîtres du Talmud nous font entrevoir un universalisme inhérent à la culture Juive dans un de leurs commentaires sur le sens précis des mots du Décalogue. Ils disent que le premier mot Anokhi est un mot égyptien. Dans leur commentaire ils expliquent que les israélites fraîchement sortis d’Egypte devaient être adressés dans la langue qu’ils comprenaient, la langue égyptienne.
D’où le mot Anokhi, premier mot des 10 commandements qui veut dire « Je Suis ».
Ce mot est en effet associé à l’égyptien Ankh.
La langue égyptienne ancienne est reliée étroitement à la langue Amazigh, qui est en fait la même langue a un stade différent de son histoire.
La langue Araméenne était la langue administrative de Akhenaton.
Donc les deux familles sémitiques et Afro asiatiques sont historiquement liées depuis l’antiquité.
L’endroit où les patriarches sont enterrés, Hebron, est appelé dans la Thora « Abel Misraim », le deuil de l’Egypte, car Pharaon et toute l’Egypte vinrent y pleurer Jacob.
Car le troisième Patriarche comme plus tard son fils Joseph, furent momifiés en grand honneur, à la manière des monarques de cette civilisation purement Africaine.
Israël est donc bercé dans la culture égyptienne depuis le Patriarche duquel la nation hérita le nom.
Le périple de Moise commence à sa naissance quand il fut sauvé puis élevé par Bithyah la fille de Pharaon.
Plus tard le Roi Salomon épousa lui aussi une autre Bathyah fille de Pharaon.
Donc beaucoup d’éléments sont présents pour justifier que nos Sages voient dans le premier mot du Décalogue une présence égyptienne car la proximité est déjà établie dans la narration aussi bien que le langage.
Nous pourrions de même sorte appliquer ce raisonnement pour le dernier mot du Décalogue.
Ce mot est לרעך  » à ton prochain. »
Dans un autre verset célèbre ce mot est utilisé.
Il s’agit de :
ואהבת לריעך כמוך
Tu aimeras ton prochain comme toi même .
Les Sages interprètent ce mot ריעך « ton prochain » en disant
ריעך וריע אביך
« Ton prochain et le prochain de ton père », c’est à dire Hakadosh Baroukh Hou, Le Créateur Béni Soit-Il.
Cette interprétation des Sages pourrait aussi être due à la lecture égyptienne du mot ריעך, « ton prochain ».
Car le mot égyptien pour Créateur est ריע, le même mot que prochain.
La leçon que nous pouvons tirer de cette exploration linguistique est l’implication que l’amour du prochain et l’amour de D.ieu pourraient être en fait, une seule et même chose.

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