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Pourquoi la FJN n’a pas appelé à manifester ?

Au soir du rassemblement, une forte image d’unité de la République face à la haine et à la barbarie et à ceux qui voudraient détruire la démocratie par la rue quand le président Emmanuel Macron et les présidents du parlement et du sénat ont déposé, ensemble,
une gerbe au mémorial de la Shoah. C’est aujourd’hui, le nœud du problème. Comment lutter efficacement contre la montée vertigineuse de l’antisémitisme quand un Français sur 10 dit n’avoir jamais entendu parler de la Shoah. La méconnaissance de l’extermination par les nazis de six millions de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale atteint 19% chez les 18 à 34 ans, d’après un sondage Ifop. Ces temps, on aurait pu croire qu’ils appartenaient à un passé barbare et que jamais plus personne ne perdrait la vie au seul motif d’être Juif.
L’ennemi contre lequel nous nous battons n’est pas seulement la haine sous toutes ses formes, mais, plus fondamentalement, la négation de la Shoah.
Cette négation de la Shoah nous paralyse et nous empêche de faire ce qui est juste même quand nous savons que cette négation de la Shoah est un virus dangereusement contagieux, à une époque où nous sommes, plus que jamais, tout à la fois davantage connectés et moins attentifs les uns aux autres.
Pire chez les plus jeunes, la méconnaissance de la période de la Shoah s’accompagne d’une sensibilité amoindrie à la lutte contre l’antisémitisme.
La FJN dénonce l’indifférence face à la Shoah même au sein de la communauté juive.

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