Ce mot est certainement d’origine égyptienne, car en hébreu, le verbe sauter est QFS.
Cependant, la fête commémorative fut scellée du nom de Pessah.
Ce nom est la racine du mot Pâque en français, Pasqua en espagnol et dans la plupart des langues, la référence est faite au nom biblique de Pessah. En langue anglaise on retient le terme « Passover », qui veut dire ‘passer au dessus’, pour signifier la traduction originale du terme, comme référant au narratif de l’ange passant au dessus des maisons des Israélites.
En Afrique on retrouve la racine de Pessah dans sa traduction éthiopienne « Fasika ». Chez les Amazigh d’Afrique du Nord, il devient « Tafaska », qu’on retrouve chez les Peuls et Haoussa, comme « Tabaski ». Toutefois, on trouve ces termes appliqués à la fête musulmane du mouton, qui commémore le sacrifice d’Abraham, qui sacrifia un mouton pour épargner son fils. Cette histoire linguistique à elle seule contient des vestiges d’hébraïsme au sein des populations Amazigh, Peuls, et Haoussa. En effet, chez les Israelites de l’époque biblique, la fête de Pâque était célébrée par le sacrifice d’un mouton ou d’un agneau ‘pascal’. Il est intéressant d’observer que l’Islam à pu servir d’écrin aux joyaux culturels du Judaïsme, et permettre de préserver la trace des origines juives d’importantes communautés africaines. Il existe de nombreux exemples comme celui-ci, qui démontrent l’origine hébraïque de nombreuses nations Africaines. Mais ce n’est pas un hasard. Car la nation hébraïque est née sur le continent Africain, et c’est précisément cette naissance en Terre Africaine qui est célébrée à l’occasion de Pessah.