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Paracha Yithro (Exode 18.1 à 20.26)

Kinshasa : 18:00-18:50, Abuja : 18:18-19:08, Lagos : 18:37-19:28, Ebonyi : 18:19-19:09
Rivers : 18:26-19:16, Enugu : 18:21-19:11, Delta : 18:28-19:18, Anambra : 18:23-19:14
Imo : 18:23-19:14, Johannesburg : 18:41-19:35, Harare : 18:17-19:09, Yaoundé : 18:08-18:58
Antananarivo : 18:13-19:05, Accra : 17:53-18:43, Libreville : 18:20-19:11

La paracha Yitro ne débute pas par le don de la Torah et l’avènement du Sinaï, mais par l’arrivée de Jéthro le beau-père de Moïse au campement des Hébreux. Il conseille Moïse sur la manière d’améliorer le gouvernement et la gestion du peuple, grâce à la nomination d’un ministre pour mille, puis pour cents âmes…autorités qui serait confiée à des juristes et à des juges. On peut considérer cet épisode sous différents angles. D’après le texte, Moïse ne semble pas avoir eu d’emblée l’intention d’organiser le peuple selon un système administratif. Son projet était de gouverner selon l’inspiration divine qui parviendrait au peuple par sa médiation, médiation de l’homme qui connut D.ieu face à face. Il tentât même de concrétiser ce projet comme il est écrit « il siégeait du matin au soir » (Exode 18.3) et qu’il jugea le peuple grâce à l’Esprit saint. Mais par la suite, il apprit de son beau-père (non-juif), lequel s’était rapproché d’Israël, que même une direction fondée sur la parole divine nécessite des structures et des instruments humains, provenant des forces et des capacités propres à l’homme. C’est pourquoi, on nomma des fonctionnaires pour administrer et servir des juges à la nation, en exigeant de ces hommes d’être intègres, craignant D.ieu, amis de la vérité et ennemis du lucre » (Exode 18.21), capacités rares mais qui restent humaines. Ainsi les fonctions administratives et juridiques basées sur la Torah se trouvent entre les mains des hommes qui agissent en fonction de leur savoir, de leur compréhension de la Loi divine et de leur désir d’accomplir cette Torah. La nomination d’administrateurs et des juges avant le don de la Torah pose une autre question : Sur quelle base, allaient-ils juger ? Il n y a jugement qu’à partir des lois et de jurisprudence préexistantes et effectives que les juges connaissent. Ceci signifie qu’Israël, avant même de recevoir la Torah écrite, avait déjà un système admis des règles et des lois mais non écrit. Si nous nous servons des concepts fondamentaux de la l’enseignement juif d’une époque tardive, nous dirions que la Torah orale avait précédé la Torah écrite. Il fallait nécessairement qu’elle la précédât. Autrement, aucun système administratif, gouvernemental et judiciaire n’aurait été possible avant que la Torah écrite ne soit remise au peuple d’Israël. Mais ici, la Torah orale ne prévaut pas la Torah écrite sauf d’un point de vue chronologique…

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