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Paracha Pinhas. Par Joëlle Galimidi

Le contexte:
Après la sortie d’Égypte, sur la route d’Israël, le peuple se livra à la débauche avec des filles de Madian et de Moab.  C’était une ruse de ces peuples qui n’avaient pas hésité à envoyer leurs filles se prostituer pour provoquer contre les Hébreux le courroux d’Hashem, sachant qu’Il a la débauche en horreur. 
« Elles convièrent le peuple à leurs festins idolâtres ; et le peuple mangea, et il se prosterna devant leurs dieux. Israël se prostitua à Baal-Peor, et la colère du Seigneur s’alluma contre Israël. » 
Une épidémie s’abat alors sur le peuple et fait 24 000 morts. 
Le comble de l’idolâtrie et de la débauche est atteint par l’union intime entre Zimri prince d’Israël, et Kozbi princesse de Madian et vestale au service du dieu cananéen Baal Péor, dont le culte consistait entre autres en la prostitution sacrée et le culte des excréments. Zimri avait amené la princesse dans le camp « sous les yeux de Moïse, et sous les yeux de toute l’assemblée des Enfants d’Israël »!
Peut-être l’a-t-il fait non par débauche mais pour montrer que même un prince succombait aux désirs charnels et qu’il fallait donc être indulgent avec le peuple. 
Peut-être a-t-il rappelé à Moise que lui aussi a épousé une étrangère et Moise est tellement sous le choc qu’il oublie de lui répondre que c’était autorisé avant le don de la Torah et qu’elle s’était convertie. 
Seul Pinhas, le petit-fils d’Aaron, réagit Immédiatement pour mettre fin à la profanation de D.ieu: il exécute le couple d’un seul coup de lance. Et l’épidémie s’arrête !
La réaction de Pin’has fait honte aux Hébreux qui étaient restés pétrifiés à pleurer, justifiant leur hésitation à agir par leur bon coeur. 
HM explique à Moché :
 « Phinéas, fils d’Eléazar, fils d’Aaron le Cohen, a détourné ma colère de dessus les enfants d’Israël, en se montrant jaloux de ma cause au milieu d’eux, en sorte que je n’ai pas anéanti les enfants d’Israël, dans ma colère. C’est pourquoi Je lui accorde mon alliance de paix (chalom) » (Nombres- 25,10)
Comment interpréter qu’Hashem réponde à un double meurtre sans jugement préalable par le mot « chalom »?
Le Cohen est un homme de paix. Ça a du être extrêmement dur pour un homme de paix de tuer et Hashem a considéré le geste à sa juste valeur. « Maintenant retourne à ta mission de paix. »
Dans les Livres et rouleaux de Torah, ce «Chalom » là est écrit avec un Vav brisé, alors qu’habituellement une lettre mal dessinée invalide le rouleau.
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