Appels à contributionsBibliographies/LiensCommunautés AfricainesCoopération Israel-AfriqueDossiers accessible à tousFiches biographiques

Paracha Ki-Tetsé : (Deuteronomy 21:10 – 25:19)

Kinshasa : 17h43-18h33, Abuja : 18h24-19h15, Lagos : 18h39-19h29, Ebonyi :18h20-19h10, Enugu : 18h22-19h12, Abia :18h22-19h12, Delta : 18h25-19h15, Anambra : 18h24-19h14, Imo :18h24-19h14, Yaoundé :18h04-18h54, Antananarivo :17h22-18h14, Accra : 17h52-18h42, Libreville :18h10-19h00, Rivers : 18h23-19h13

1 – Payer la personne le jour même
« Le jour même, tu lui remettras son salaire avant que le soleil se couche : car il est pauvre et il attend son salaire avec anxiété ». Deutéronome (24:15)
C’est un commandement de la Torah que de payer le travailleur dans le jour même où il a effectué son travail. S’il l’a effectué le soir, on a jusqu’au lendemain dans la journée pour lui payer. L’histoire suivante vient illustrer l’importance de cette mitsva :
Une fois le ‘Hafets ‘Haïm avait un costume qui avait besoin d’être rapiécé. Il convoqua un tailleur à qui il confia le travail. Lorsque ce dernier eut fini, le ‘Hafets ‘Haïm prit le costume et s’en alla. Il était déjà en retard avec la diligence qui devait le mener à la station de train lorsque soudain il se ravisa : « Comment puis-je m’en aller sans avoir payé le tailleur et transgresser ainsi un commandement de la Torah ? »
A la stupéfaction du cocher, le ‘Hafets ‘Haïm rebroussa chemin, sachant que par la même, il manquerait son train. Pour un Sage, l’observation d’un commandement est plus précieuse que tous les trésors du monde. Car il donne son âme pour ce salaire
« Le jour même, tu lui remettras son salaire avant que le soleil se couche : car il est pauvre car il donne son âme pour ce salaire « . Deutéronome (24:15) On apprend que celui qui retient le salaire de l’employé et comme il lui enlevait son âme, la vie ; car pourquoi est il monte sur l’arbre et a risquer sa vie n’est ce pas pour gagner son pain ?
Talmud Baba Metsia 112.a
Il fera attention d’accomplir cette mitsva “le jour même tu lui remettra …” car c’est une grande mitsva puisque le travailleur donne son âme pour ce salaire. Hida
« Le jour même, tu lui remettras son salaire » –  ShaBaT Ari zal
Quelques lois…
Si l’on n’a pas fixe la date de paiement d’un employé, il faudra le payer le jour même avant la tombée de la nuit, s’il a travaille pendant la nuit, le paiement devra se faire le matin. La loi est la même s’il le paye par mois.
Celui qui paie en son temps accomplit une mitsva asse de la Torah, mais s’il paie en retard, il transgresse ce commandement même s’il pense le payer plus tard.
Ces lois s’appliquent aussi a une location d’ustensile.
Il n’emploiera pas une personne s’il sait qu’il n’a pas de quoi payer.
Si on demande a un enfant de moins de 13 ans de nous rendre un service en lui promettant un bonbon ou autre chose on devra accomplir cette loi de la Torah.
Donc on devra faire attention quand on prend une baby sitter , un plombier, femme de ménage, etc…
Si on les avertit avant qu’il travaille qu’on les paiera ultérieurement cela et permis.

2 – Ne pas manger à tous les râteliers

« Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel ton D-ieu, comme offrande d’aucune sorte, le salaire d’une courtisane, ni la chose reçue en salaire en échange d’un chien, car l’un et l’autre sont en horreur à l’Éternel ton D-ieu ». Deutéronome (23:19)
Comment se fait-il que dans ce verset, la courtisane soit citée en même temps que le chien ?
De plus, peut-on dire de l’Eternel qu’Il n’aime pas les chiens ?
Il est enseigné dans la Torah que D-ieu déteste le sacrifice d’un bœuf comportant un défaut. Cela ne signifie pourtant pas que D-ieu n’aime pas le bœuf, mais uniquement qu’il attend de nous que l’on respecte les prescriptions qu’il nous a ordonnées. Il souhaite voir en nous une bonne intention. Il en est de même pour le chien. Il ne faut pas voir dans le verset une répulsion vis-à-vis du chien lui-même, mais plutôt, par rapport au contexte dans lequel il est rapporté. Quel est ce contexte ?
A l’époque, il y avait des gens qui élevaient des chiens et se postaient à l’entrée des ponts. Toute personne souhaitant se rendre de l’autre côté de la rivière devait payer une taxe, faute de quoi les chiens étaient lâchés. C’est cette pratique de racket que D-ieu exècre. (Ce qui n’est pas sans rappeler l’élevage proliférant des pitbull aujourd’hui, dont les propriétaires se servent pour effrayer les passants…).
De même, concernant la prostituée, accepter le salaire de son infamie signifierait la cautionner et l’inviter à recommencer cette conduite. C’est pourquoi, l’un comme l’autre sont des actes vils aux yeux d’Ashem(D-ieu).
La raison, derrière la non-acceptation de ces deux donations à l’Éternel, est de ne pas cautionner des actes fondamentalement mauvais.

3 – La victoire à celui qui livre bataille

« Quand tu sortiras en guerre contre tes ennemis, que l’Éternel, ton D-ieu les livrera en ton pouvoir… » Deutéronome (21:10)
Ce verset peut se comprendre ainsi :
« Quand tu sortiras… » : dès l’instant où tu viendras dans ce monde-ci.
« …en guerre… » : engage tout de suite la guerre contre le mauvais penchant,
« …que l’Éternel, ton Dieu les livrera en ton pouvoir… » : Il te fera triompher contre lui.
La meilleure manière de gagner la guerre, c’est d’engager le premier le combat.
N’ayons pas peur de viser les plus hauts niveaux dans la Torah, car c’est là que le mauvais penchant commencera par nous attaquer. Les pratiques les plus hautes sont autant de barrières qui nous protégerons contre un affaiblissement des fondements du judaïsme.
Celui qui ne vise qu’à faire le minimum du minimum, au cours du temps, ses acquis risquent de s’amenuiser jusqu’à ce qu’il perde tout. C’est ce qui est arrivé avec le courant réformiste dont les barrières sont réduites au strict minimum. Que sont devenus les enfants et les petits enfants des réformistes du siècle dernier ? On les retrouvera assurément parmi les juifs assimilés, qui ont contracté des mariages mixtes et dont leurs enfants ont complètement perdu leurs racines.
A l’opposé, le Juif qui vise les plus hautes cimes, le mauvais penchant ne viendra jamais l’attaquer sur les fondements tels qu’allumer la lumière le Shabbath, ou aller manger dans un restaurant non-juif sous prétexte de ne manger que du fromage et de la salade.
Il l’attaquera davantage sur des plus petits détails tels que ne pas s’énerver à la synagogue le Shabbath ou lui voler son temps d’étude de la Torah pour s’occuper de futilités.
Le Rav Dessler dans son livre Mikhtav MiEliayou compare ce concept avec celui d’une bataille. Le pays qui poste ses armées aux frontières sera certainement mieux gardé que celui qui n’en dispose qu’aux alentours de la ville, car l’ennemi devra déjà livrer une rude bataille avant de pouvoir pénétrer plus en profondeur dans le pays.

4 – Assistance à son prochain

« Tu ne dois pas voir l’âne ou le bœuf de ton frère s’abattre sur la voie publique et te dérober à eux : tu es tenu de les relever avec lui ». Deutéronome (22:4)
C’est un commandement de la Torah que de venir en assistance envers son prochain pour l’aider à ramasser la bête tombée avec son fardeau. Naturellement, le propriétaire de l’âne n’aura pas le droit de demeurer les bras croisés et de laisser toute la tâche à l’autre, mais il devra le premier s’activer à ramasser la charge par terre, à moins d’un cas de force majeure tel un malade ou une personne âgée.

5 – Point de chute chez nous

« Quand tu bâtiras une maison neuve, tu établiras un appui autour du toit, pour éviter que la maison soit cause d’une mort si quelqu’un venait à en tomber ».
Deutéronome (22:8). Pour empêcher tout danger, la Torah nous demande de mettre une barrière autour d’un balcon, d’un toit ou d’un escalier de peur qu’un homme ne tombe. Il s’agit d’une barrière d’une hauteur de 80 cm. minimum.
Si l’on traduit littéralement : « …si vient à tomber celui qui tombe ».
Nos Sages nous disent que ce dédoublement dans le langage vient nous enseigner quelque chose de particulier :  S’il a déjà était prévu, dans le Ciel, que telle personne devait tomber, toi, de ton côté, ne sois pas la cause de sa chute, car tu devrais en rendre compte. Donc, prémunis-toi contre cela et la laisse la Providence faire son ouvre !

6 – Mettre une barrière au toit de sa maison

« Quand tu bâtiras une maison neuve, tu établiras un appui autour du toit, pour éviter que la maison soit cause d’une mort si quelqu’un venait à en tomber ». Deutéronome (22:8)
« Construire une nouvelle maison » peut se comprendre au sens figuré comme signifiant « faire Téchouva », se repentir. En effet, la maison c’est l’endroit où l’on demeure, c’est le niveau spirituel où l’on se trouve. La maison représente aussi la tête, c’est la raison pour laquelle il faut la préserver par toutes les manières possibles. Ce n’est pas pour rien que cette Parasha tombe précisément au début du mois d’Eloul, le mois de la téchouva par excellence, le mois où l’on se lève plus tôt pour réciter les Séli’hot, pour que l’Eternel veuille bien agréer notre repentir. La Torah vient nous apprendre ici un principe très important : si tu veux faire téchouva, il faut que tu places des barrières !
En effet, toute personne animée des meilleurs sentiments peut entreprendre une téchouva magnifique, mais combien de temps va-t-elle tenir ?
Par exemple, si elle ne mangeait pas cacher, et que soudain elle prend sur elle cette résolution mais, continuant de fréquenter le même groupe de personnes qu’avant, avec la même régularité, ne sera-t-elle pas tentée de retomber dans ses précédentes habitudes ? Quelle force devra-t-elle déployer pour résister à son entourage ? Une force quasi-inhumaine. Ce n’est pas pour rien si le Roi David a commencé le livre des Psaumes par ce verset : « Heureux l’homme qui ne suit point les conseils des méchants, qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs et ne prend point place dans la société des railleurs ». (Psaumes 1:1). Une telle personne devra savoir tenir une certaine distance pour ne pas avoir à subir la force et l’influence du groupe.
Deuxième exemple :
Considérons un fumeur invétéré qui souhaite couper complètement avec le tabac (cet exemple est un cas type qui pourrait être repris sous les formes les plus diverses).
Comment pourra-t-il tenir, s’il garde dans le tiroir de la commode trois cartouches de cigarettes ? A la première tentation, il sera poussé à en prendre une. C’est pour cela qu’il devra avant tout faire disparaître toute cigarette de chez lui, faute de quoi, il ne pourrait partir sur des bases saines et se forger une nouvelle personnalité. Voilà ce que signifie « placer des barrières sur le toit de sa maison » : prendre soin d’éloigner de soi le risque de la chute !

7 – Chacun ses habits

« Une femme ne doit pas porter le costume d’un homme, ni un homme s’habiller en vêtement de femme, car l’Eternel ton D-ieu a en horreur quiconque agit ainsi ». Deutéronome (22:5). Lorsque l’homme prie, il doit se présenter devant l’Eternel avec douceur pour Lui adresser ses supplications, et il serait maladroit d’arborer à ce moment grandeur et force. C’est ce qui est sous-entendu par le verset qui dit : « une femme ne doit pas porter le costume d’un homme. Par contre, il arrive que l’homme soit en plein combat contre le mauvais penchant et qu’il doive déployer à ce moment toute sa vigueur et toute sa vitalité afin de ne pas se laisser emporter par le vent de la tempête. Si à ce moment là, il fait preuve de douceur et de modération, il a toutes les chances de perdre la face. C’est pourquoi, il faut savoir que « l’homme ne doit pas s’habiller en femme ».

 

No Comments Yet

Leave a Reply

Your email address will not be published.