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Pap Ndiaye et l’extrême-droite

Pap Ndiaye en couverture du journal d’extrême-droite « valeurs actuelles ».
Il est français et enseignant-chercheur, historien et homme politique français.
Professeur des universités, il est spécialiste d’histoire sociale et des minorités.
Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de France depuis 2022
Le journal se fait l’apôtre de l’union de toutes les droites sans cacher sa préférence pour le racisme.
Accusé faussement de wokiste, qui serait un obstacle pour  l’hebdomadaire d’extrême droite, un privilège de domination raciale blanche.
Dévoyé de son sens originel, le mot est raillé aujourd’hui comme étant un instrument de « domination raciale » du militantisme antiraciste et inter-sectionnel. Passé simple du verbe anglais to wake, qui signifie en français « se réveiller », le mot « woke » a pris un sens véritablement idéologique dans la langue vernaculaire afro-américaine pour désigner le fait d’être conscient des injustices subies par les minorités ethniques, sexuelles, religieuses, ou de toutes formes de discrimination, et mobilisé à leur sujet. Avant d’arriver en France, le terme s’est répandu outre-Atlantique dans le contexte historique de la lutte pour les droits des Noirs. « Cette expression argotique a cheminé dans le monde africain-américain à partir des années 1960 », expliquait au Monde en février l’historien Pap Ndiaye. Ce spécialiste de l’histoire sociale des Etats-Unis rappelait que la grande figure du mouvement des droits civiques américains, Martin Luther King, avait exhorté les jeunes Américains à « rester éveillés » et à « être une génération engagée », lors d’un discours à l’université Oberlin, dans l’Ohio, en juin 1965.
Cette stratégie visant à concilier un lectorat de droite et d’extrême droite vire à l’échec.
Mais au-delà, ce sont toutes les extrêmes droites qui sont de plus en plus représentée.
L’expression fait son retour en 2008, par la chanteuse américaine Erykah Badu qui chante
« I stay woke » (« je reste éveillée ») dans son titre Master Teacher, puis en 2012
lorsqu’elle tweete son soutien au groupe de rock féministe russe Pussy Riots.
dont des membres ont été condamnés à la prison pour « incitation à la haine religieuse ».
Si le terme est historiquement lié à la lutte contre le racisme envers les Afro-Américains,
les individus qui se revendiquent aujourd’hui « woke » embrassent plusieurs grandes causes.

 

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