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Mémorial de la Shoah à Paris : 75 ans du soulèvement du ghetto de Varsovie

Organisée ce 19 avril 2018, en partenariat avec la Commission du Souvenir du (CRIF) et en présence d’Éric de Rothschild, président du Mémorial de la Shoah, plusieurs personnalités de la communauté juive se sont réunies au Mémorial.
Deux interventions ont attiré particulierement l’attention du public, celle de Francis Kalifat (Président du CRIF) et celle de l’ambassadeur de Pologne, Tomasz Młynarski.
-Pour francis Kalifat, Contrairement à l’idée faussement repandue, l’auto-défense et la résistance du ghetto sont une réalité. Plusieurs milliers de résistants juifs, à l’aide de
mitrailleuses et de cocktails Molotov artisanaux, réussirent l’impossible en repoussant momentanément l’armée nazie venue pour une énième rafle. Mais cette commémoration a lieu dans un contexte sans précédent de crise provoqué par l’amendement de la loi polonaise sur l’Institut de la mémoire nationale, qui criminalise toute déclaration faisant des Polonais les responsables de crimes commis pendant la guerre. C’est un message extrêmement pessimiste qu’a envoyé le gouvernement polonais en faisant fi des progrès incroyables accomplis par la Pologne dans l’introspection de son histoire pendant la Shoah. Et il y avait aussi des héros polonais qui ont risqué leur vie pour aider les Juifs et le pays en compte un plus grand nombre reconnu comme Justes parmi les Nations.
-PourTomasz Młynarski, ambassadeur de Pologne, comment cela ait pu arriver ? Le racisme est la haine de l’autre cependant la haine de l’autre ou de la société commence souvent par les préjugés. Comment prévenir cette haine-là, à cette question, il a apporté la réponse en invoquant Andrzej Duda et Reuven Rivlin, respectivement Président de Pologne et Président d’Israël, qui ont décidé de se rendre ensemble devant le crématorium d’Auschwitz-Birkenau, après une « Marche des Vivants » longue de trois kilomètres dont le point de départ était la porte d’entrée du camp
d’extermination nazi. Les deux présidents ont tenu auparavant un meeting commun devant des centaines d’étudiants de confession juive, attendus chaque année sur le site pour rendre hommage aux 1.1 millions de personnes tuées dans le camp de la mort au cri de « Plus jamais ça »

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