L’observation de phénomènes, des acteurs est inhérente à toute démarche intellectuelle.
Elle s’affirme comme une condition première de la construction du savoir
en sciences sociales par une mise en rapport mais aussi une mise à distance.
Elle reste donc un outil et une méthode qui permettent de comprendre les mécanismes de l’interaction de la vie communautaire juive pour tenter de rendre compte de sa complexité. Nous utiliserons ici la forme du récit pour rendre compte de notre observation au sein de la communauté juive de France débutée depuis et qui se poursuit année après année. Pour comprendre ce qui se passe, il faut d’abord prendre en compte le fait que les phénomènes de recomposition communautaire qui se produisirent, contribuent à expliciter les modalités de des dérives. Il y a bien longtemps, le judaïsme français exerçait un rayonnement certain à travers l’institution synagogale et jouissait d’un statut privilégié en tant que culte reconnu. Les revers de l’histoire ont généré une importante immigration de juifs du Bassin méditerranéen. Le paysage juif français va se transformer radicalement. Le judaïsme français va alors se réorganiser mais avec une incapacité notoire de mieux gérer la mutation profonde que provoque ce fait.
L’observation de phénomènes en temps d’élections
