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L’insensibilité à son semblable.

Ceux qui ont pris pour habitude de nier la discrimination raciale ont adopté des réflexes et des tiques verbaux qui les rendent typiques aux yeux de leurs cibles.
Les grands détours qu’ils empruntent pour éviter d’exprimer ouvertement ce que leur cœur dit à voix haute, et la peine qu’ils ont à se priver de l’articuler, sont autant des pensées qui émettent des signes, que la personne le veuille ou non. La tentative de dissimuler ne fait qu’amplifier l’effet d’effort. Le racisme n’est pas subtil.
Ce n’est pas anodin de faire un choix de sujet quand on discute de relations humaines, qui ne soit pas l’amour. Si le sujet n’est pas l’amour il y a une intention de stigmatiser pour établir un rapport de force ou de pouvoir.
Pour ceux qui sont les receveurs de ces stigmatisations la route est typiquement reconnaissable aussitôt que le sujet est choisi.
C’est aussi simple à reconnaître que pour une femme où la conversation avec son mari va conduire depuis le moment où il choisit d’adresser certains sujets.
La familiarité avec ces signes du langage non aimant imbibe la conscience de ceux auxquels il est adressé. Quand certains confondent volontairement liberté d’expression avec révisionnisme antisémite, les signes n’échappent pas au regard, même sous la couverture de discours pseudo académiques, ou sous couverture tiers mondialiste.
La communauté Juive dit que l’antisémitisme est vivant parce qu’elle en connaît tous les signes. De manière similaire l’écho du complexe de supériorité hérité des injustices du colonialisme est nettement perçu par les membres des communautés qui en souffrirent.
Les gens qui choisissent de parler des Juifs ou des Noirs ou de toute autre minorité sans avoir l’intention de parler d’amour annoncent déjà par leur choix que tout le reste sera mensonge, récupération ou agression.
Leur manque d’empathie rend leur clame à l’objectivité une contorsion de sens, qui durera aussi longtemps que l’écoute qui leur sera accordée.
Quand les êtres sont déshumanisés par l’argument du nombre ou bien d’où sur la planète ils ont été accouchés, ou selon la langue qu’ils parlent, ou même pour leur simple couleur de peau, nous ne sommes pas dans l’univers du subtil.
Ces manières de catégoriser les personnes sont la fondation de la grossièreté.
La douleur qui en résulte n’est pas un sophisme.
L’insensibilité à son semblable n’est jamais une vertu pour les vivants.
Et la définition de vertu dans ce cadre est ce qui permet à un individu de se dépasser moralement et surmonter son égoïsme pour accéder à une élévation réelle de son être dans ce monde de partage.

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