Le judaïsme africain est un terrain d’accès difficile pour le chercheur pressé. Pour espérer réussir, le chercheur doit absolument tenir compte de plusieurs types de problèmes telles , le contexte socio-politique, les mots, les choses et enfin des relations à autrui. Le chercheur doit être en rupture totale avec les savoirs acquis ailleurs. Le judaïsme africain a besoin de se redéfinir en assumant son passé. Cela répond à une tradition enracinée. Au moment où les nations ne cessent de tirer la corde nationaliste. Il y a des questions qu’on ne peut plus taire. Peut-être n’avons nous pas les réponses immédiates. L’essentiel, c’est de rappeler que plus rien ne va de soi. On doit s’habituer à une remise en cause de ce qu’on a reçu : cela conditionne la naissance des écrit qui répondent à nos défis. Cela ne retarde nullement ce qui est à faire concernant le judaïsme africain. C’est un préalable à cette dans la phase actuelle. Nous sommes obligés de tenir compte de nos propres trajectoires afin d’élaborer une problématique. On mesure aujourd’hui l’audace et les risques de cette interrogation radicale sur le judaïsme africain. Dans la dimension interne de la dépendance,il y a, nécessairement, la variable culturelle. Nous préférons économiser notre réflexion sur les vrais enjeux sur le judaïsme en Afrique.