L’histoire des Juifs en Russie remonte aux premiers siècles avant l’ère commune et se
poursuit jusqu’à ce jour dans les divers territoires historiques de cette aire culturelle.
L’histoire D’anciennes communautés juives sont attestées en Crimée et sur le littoral oriental de la mer Noire, alors que les tribus slaves ne se sont pas encore constituées en États. Ces communautés sont, pour certaines, des Romaniotes de culture grecque, et pour d’autres, des turcophones peut-être en lien avec la conversion des Khazars au judaïsme, mais plus sûrement avec la conquête ottomane. Elles s’étendent et prospèrent pendant le Moyen Âge mais stagnent et déclinent
lorsqu’Ivan III de Russie réunit autour de la Moscovie1les autres principautés russes, constituant de fait l’Empire russe.
Les Juifs n’y sont plus admis comme résidents, mais seulement tolérés comme voyageurs ou marchands ambulants (Juif errant)
. Ils ne font leur retour dans l’Empire russe qu’à la fin du xviiie siècle, lorsqu’il annexe à l’ouest et au sud de vastes
territoires auparavant sous souveraineté suédoise, polono-lituanienne, moldave ou ottomane. Il s’agit à ce moment de communautés ashkénazes dans le nord et l’ouest, et karaïtes ou mizrahites dans le sud. Les ashkénazes, de langue yiddish, sont de loin les plus nombreux.
D’anciennes communautés juives sont attestées en Crimée et sur le littoral oriental de la mer Noire, alors que les tribus slaves ne se sont pas encore constituées en États. Ces communautés sont, pour certaines, des Romaniotes de culture grecque, et pour d’autres, des turcophones peut-être en lien avec la conversion des Khazars au judaïsme, mais plus sûrement avec la conquête ottomane. Elles s’étendent et prospèrent pendant le Moyen Âge mais stagnent et déclinent lorsqu’Ivan III de Russie réunit autour de la Moscovie1les autres principautés russes, constituant de fait l’Empire russe (avec le titre de Tsar de toutes les Russies). Les Juifs n’y sont plus admis comme résidents, mais seulement tolérés comme voyageurs ou marchands ambulants (Juif errant). Ils ne font leur retour dans l’Empire russe qu’à la fin du xviiie siècle, lorsqu’il annexe à l’ouest et au sud de vastes territoires auparavant sous souveraineté suédoise, polono-lituanienne, moldave ou ottomane. Il s’agit à ce moment de communautés ashkénazes dans le nord et l’ouest, et karaïtes ou mizrahites dans le sud. Les ashkénazes, de langue yiddish, sont de loin les plus nombreux. Remettre en cause leur Alya, relève de l’inorance