Cette fête est la première des trois fêtes de pèlerinage.
La fête de Soukkot est dans la tradition juive, une période dans l’année ou les fruits sont utilisés comme intermédiaires de communication avec le Divin.
Non seulement ce fait est typiquement commun aux cultures africaines en général, mais les fruits recommandés par la Thora pour cette fête poussent typiquement en Afrique.
Toutes les espèces végétales utilisées pour prier pendant cette fête sont africaines. Les coutumes de danser en cercle avec des branches de cœur de palmier sont africaines.
Remarquer la beauté du fruit avec religiosité, prier avec le fruit, prier pour les fruits, vivre parmi les branches érigées en cabane en s’abstenant d’utiliser le métal, avoir conscience de la sainteté de cet espace naturel pendant une période de consécration, tout cela a une résonance typiquement africaine mettant en valeur des éléments de culture qui remontent jusqu’en Afrique Centrale.
À travers la fête de Soukkot qui nous demande d’inclure -donc d’honorer- des espèces végétales dans notre mémoire spirituelle, et nous demande de pratiquer notre liberté en vivant dans des habitations naturelles et temporaires pour une periode de rappel, nous voyons que l’Afrique fait partie pour le Judaisme du regard Divin sur la destinée humaine et sa libération.