D’abord Il y a rendre l’autre invisible par manque de représentation. Combien de femmes, de noirs d’orientaux qui existent et participent à la vie active de more société sont-ils représentés et mis en avant dans le regard du public. Dans ce premier niveau de visibilité se trouve aussi l’exposition des problématiques d’équité, des responsabilités et des solutions envisagées. Mais il existe aussi un second degré d’invisibilité.Ce second niveau est très peu discuté, mais il se peut que ce soit la partie essentielle pour commencer à établir une notion de visibilité partagée.
Cette notion concerne le regard de ceux qui ont été rendus invisibles.
L’Afrique est objet des regards, mais son propre regard compte-t-il?
Qui demande aux Africains de leur venir en aide pour résoudre leurs problèmes?
Les Africains n’ont ils aucuns conseils pertinents à donner pour résoudre certains problèmes entre la Russie et l’Europe ou l’Inde l’Australie et la Chine? (Ceux ci sont seulement mentionnes comme n’importe quel autre pays non Africain.)
Pour notre part, la FJN croit que la plus grande ressource inexploitée du continent africain est sa richesse culturelle, et les talents humains exceptionnels que celle-ci génère. Parmi ces talents africains il y a la transmission ancestrale de la sagesse, qui est indispensable à la paix. Vu de la perspective de cette sagesse africaine, les populations du monde traversent une crise d’adolescence qui nécessite la présence de ceux qui sont déjà entrés dans le stade adulte. Mais la mise en invisibilité du regard des Africain est un phénomène qui permet d’articuler les choses non seulement comme si ce regard ne comptait pas, mais comme si il n’existait pas. Comment les conflits du monde sont-ils vus par les Africains? Comment un enfant Africain comprend les images de George Floyd?
Est-ce perceptible aux yeux des médias ? Comment les Africains voient-ils l’émergence de la Chine unie, tournée en puissance mondiale après seulement 20 ans de croissance économique? Les Africains ont compris le regard des autres sur eux. Mais leur propre regard est-il considéré?