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Les axes fondamentaux de la pratique temporelle selon la Torah.

Les 12 tribus d’Israël
Le peuple qui a hérité de la Torah et ses traditions, la communauté Juive, est constituée à partir de 12 tribus, venant de 3 patriarches et de 4 matriarches. Abraham, Isaac et Jacob, sont les patriarches. Sarah, Rebecca, Rachel et Leah, sont les matriarches.  Cela nous montre un rapport significatif entre 7 et 12, que nous retrouvons dans Sefer Yetzira. La semaine a 7 jours et l’année a douze mois. Ceux-ci sont les axes fondamentaux de la pratique temporelle selon la Torah. Nous sanctifions le temps « mekadesh et hazezmanime », d’abord par le Chabbat hebdomadaire, ainsi que par les fêtes comptées parmi les 12 mois de l’année juive. Les Tefillin expriment cette structure initiale en montrant un Shin à 3 branches pour les patriarches, et un Shin a 4 branches pour les matriarches.
Judah, fils de Leah, est le 4ème fils de la 3ème matriarche. Il incarne toutes les tribus à lui seul, dans le sens où les convertis se joignent à sa tribu. Ils deviennent ‘Yehoudim’, c’est à dire inclus dans la tribu de Judah. Ainsi voit-on Ruth quand elle se convertit, se joindre à la tribu de Judah quand elle épousa Boaz. De ses descendants naîtront David, Salomon et tous les rois de Judah.  Les appellations Juif, Jew, Jude, Judeo sont des références à la tribu de Judah. Joseph, fils de Rachel, est double dans le sens où il devient 2 tribus: Ephraim et Menasse. Il devient le père des autres 10 tribus, le royaume d’Israel, distinctif du royaume de Judah. Levi sort du compte des 12, car il devient une tribu de prêtres. Parmi ses descendants viendront Moise, Aaron, Elie, et de nombreux prophètes.
De nos jours, le peuple Juif est considéré Yehoudi c’est à dire venant de Judah.
Depuis le temps de Esther, nous voyons que le nom Yehoudi était appliqué même pour les descendants des autres tribus. C’est une indication que le Messie viendra de cette tradition. Et aussi que l’inimitié sera contre cette appellation, et essayera de salir ce mot par tous les moyens possibles. Car Judah veut dire être reconnaissant à Hashem. Donc celui qui s’attache à lui reconnaît Hashem. Comme nous voyons pour Haman dans la Megillah, les forces de l’inimitié font tout contre cette reconnaissance, car cette foi nie leur avidité de pouvoir. Mais, comme le chante si bien le chantre Jamaïcain Ras Michael « le Lion de la tribu de Judah brisera toutes les chaînes ». C’est à dire que la reconnaissance de Hashem est un processus inévitable, qui attend l’humanité au tournant pour lui faire découvrir que sans charité, justice, et générosité, tout édifice de stabilité est illusoire.
Les 12 tribus dans leurs pérégrinations à travers l’histoire, en sont des témoins oculaires.
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