Appels à contributionsBibliographies/LiensCommunautés AfricainesCoopération Israel-AfriqueDossiers accessible à tousFiches biographiques

Le vernissage de l’exposition Juifs d’Afrique noire à Marseille.

Le 6 mars a eu lieu le vernissage de l’exposition Juifs d’Afrique noire conçue et réalisée par le centre Edmond Fleg au restaurant « Le Faso ». C’était une première en France, en présence de Guershon Nduwa, président de la FJN.
Le Centre Edmond Fleg de Marseille qui l’organise du 6 au 24 mars 2018 prochain, la consacre aux communautés juives d’Afrique Noire. Il en existe au Zimbabwe et en Afrique du Sud, en Ouganda, au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Congo, au Cameroun…La force de cette exposition consiste dans la mutualisation des ressources. Cette nouvelle exposition vous invite à un voyage exceptionnel au cœur d’une source infinie d’inspiration : le judaïsme africain. Elle illustre la variété des lieux culturels du judaïsme sur le continent africain.
Le Restaurant « Le Faso » du 5è arrondissement de Marseille, riche d’arrière-plans sociologiques, architecturaux ou historiques, accueille cette exposition.
Toute culture est un processus dynamique, une confluence permanente d’un fleuve qui rencontre maints affluents mais reste fidèle à sa source. Le défi et l’enjeu c’est pour le judaïsme africain qui en a la responsabilité imprescriptible, de forger de nouvelles synthèses, de nouvelles cohérences : entre l’extérieur et l’intérieur, entre le particulier et l’universel. L’universel ne saurait être l’imposition du particulier de certains, ni la somme
arithmétique de tous les particuliers, mais un maillage de ce qu’il y a de meilleur, de plus succulent dans tous les particuliers qui réalisent ainsi l’unité de l’humain par le haut, par le sommet de la pyramide humaine.
Vivre et assumer la culture africaine dans toutes ses dimensions : de l’agir quotidien, de la relation avec les autres, de la réflexion et du travail, Le Centre Edmond Fleg de Marseille nous en donne l’exemple du dépassement auquel nous invite la condition du judaïsme africain en mutation. La culture, c’est le sens donné à l’activité vitale et sociale, c’est un code, une clé d’explication et de transformation du monde. C’est un programme acquis, un logiciel qui induit les attitudes face aux réalités, aux intérêts et aux valeurs. Mais ce système de lecture et de transformation n’est pas un bloc métaphysique fossilisé et statique ; c’est un processus objet et sujet de l’histoire.
-Pour Raymond Arouch, Président du Centre Edmond Fleg de Marseille, c’est un lieu où pulse l’histoire mais également un décor multiculturel avec ses personnages. Entre intérieur et extérieur, cet espace permet d’associer la lumière du vivre ensemble.
-Pour Martine Yana, la directrice du Centre Edmond Fleg, cette exposition s’inscrit dans la mise en lumière de l’existence des communautés juives disséminées à travers le continent africain et avec le souhait de se découvrir voire  mieux se connaitre les uns et les autres..
-Issa Kone, Président de la Fraternité Malienne PACA, reconnaît avoir toujours baigné dans un environnement multiculturel et se rappelle son enfance avec les juifs du Mali.
-Fallou NDiayé, Directeur artistique du label Sunu Groove, a apporté sa pierre à l’édifice de paix  par  une programmation riche aux sonorités musicales diverses .
-Carime Igo, co-fondateur du restaurant FASO, nous a accueilli dans son espace et son cœur.
-Solange Biaggi, adjointe au Maire de Marseille et Vice Présidente du Conseil Départemental des Bouches du Rhône, est heureuse de participer à la rencontre de groupes culturels différents de sa ville et les voir être solidaires.
-Saïdou Abatcha, ce conteur-humoriste nous a livré ses observations du monde contemporain avec ironie, finesse.
La griote Mandingue a proposé un récital en solo en mêlant avec finesse, grâce et intelligence les valeurs d’une tradition généreuse avec sincérité le respect de l’autre. Elle perpétue l’histoire du peuple mandingue à travers ses chants.
Le Centre Edmond Fleg et le restaurant FASO ont souhaité présenter cette exposition pour viser un public très varié. Le public, venu nombreux, a pu constater que de découvrir des aspects inédits de la culture africaine bénéficie à tous et permet ainsi de  la rendre accessible à tous. La charge de tolérance contenue dans les cultures africaines doit empêcher l’Afrique au sud du Sahara de basculer dans des dérives culturalistes ou intégristes.
Signalons la présence du Président du CRIF-PACA et de  plusieurs diplomates ainsi que de l’association  très remarquée : « les Rosas »

1 Comment

Leave a Reply

Your email address will not be published.