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Le mouvement des Gilets Jaunes radicalisé. Isaac Elmaleh

Par “mouvement des Gilets Jaunes”, nous entendons des individus qui ne sont pas simples adhérents à la cause mais participent activement dans des partis politiques, et sont engagés de manière durable au service d’une cause fondée ou non.
Venus d’Autriche, d’Allemagne, d’Italie, de Pologne, de la Hongrie, de Russie ou de la France. Il y en avait entre 102 000 et 106 000 militants ou sympathisants des différents groupes des extrêmes dont quelques uns se sont dirigés vers les Champs Elysées.
Les militants de ces groupuscules voulaient s’attaquer physiquement à Emmanuel Macron
Il s’agissait, en réalité d’une « association de malfaiteurs terroriste criminelle »
Saluts nazi, cocktails Molotov, intimidation et propos racistes… le mouvement des Gilets jaunes s’est radicalisé. Associés au nazisme, ils sont le mal absolu pour les démocraties. C’est leur stigmate spécifique au sens d’un attribut qui est profondément discréditant. La dimension irrationnelle de l’extrémisme, des facteurs comme la personnalité et la frustration relative montre combien la notion de « démocratie » leur échappe. En France, la grève et les manifestations, en tant que contre-pouvoir démocratique ont en eux même une légitimité démocratique égale à celle d’une élection mais non le droit à la casse.
Si la plupart des organisations sont des partis politiques (Le Rassemblement National, le Front de Gauche…),elles s’inscrivent dans une mobilisation plus large qui dépasse le champ de la politique conventionnelle et prend la forme d’un mouvement social au sens de contestation collective par des individus qui poursuivent des buts communs et solidaires.
Nous considérons que s’engager dans un mouvement d’extrême, comme dans n’importe
quel mouvement social, est irrationnel si on ne prend en compte la dimension
intentionnelle, collective et dynamique de ce que l’on veut. A plusieurs conséquences,
essentiellement, le fait de regarder les mouvements d’extrême comme des organisations de mouvement sociaux et leurs militants comme des militants « normaux » pose problème. L’Europe, depuis les années 90, est confrontée à un changement politique majeur, avec la percée électorale des partis extrémistes. Alors même que la capacité de ces partis à attirer des adhérents et à les garder conditionne leur développement futur.
Si l’on devait définir un noyau dur idéologique commun de ces Gilets Jaunes, ce serait la xénophobie, la préférence nationale, l‘attitude ethnocentrique, la valorisation de son groupe d’appartenance.

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