L’expérience de vivre une succession de faits sans précédents, tels que voir pétrole passer au négatif tandis que les grands axes de l’économie chutent, les couvres feu font partie de la vie quotidienne, les activités professionnelles sont suspendues, l’état d’urgence est permanent, et le futur est incertain.
Cette situation globale est choquante pour la plupart des pays du monde.
Or nous devons apprendre à estimer les choses d’un point de vue historique, afin de pouvoir nous défendre contre cet assaut, qui prend l’humanité en otage et cherche à terrasser et soumettre tous les peuples. Vaincre le virus n’est qu’une des parties de la bataille.
Nous pensons à Haïti, qui a été cruellement frappée non seulement par un tremblement de terre qui décima une grande partie de sa population, mais aussi par un management brutal insensible et politisé de la crise humanitaire dès le lendemain de la catastrophe.
L’ONU a admis sa responsabilité dans l’infection qui a tué 9000 haïtiens par le virus du choléra.
Mais aussi refusa de compenser les familles des victimes, préférant verser les sommes du procès gagné par les victimes aux compagnies pharmaceutiques, pour acheter des médicaments contre le choléra.
Insensibilité des autorités globales au destin des individus?
Haiti est un exemple phare, une métaphore vivante pour comprendre les enjeux de la bataille permanente des communautés Africaines dans le monde. Ses intellectuels sont des géants qui ont inspiré partout les Africains dans leur combat pour la dignité humaine.
Nous pensons aussi à nos frères du Zimbabwe, dont l’économie à été sciemment torpillée et la vie dérangée pendant des décennies, qui ont subi une gouvernance autocratique et un abandon total de la communauté internationale, laissés à leur propre sort, et qui jusqu’aujourd’hui continuent de nous inspirer par leur grace et leur résistance contre les pressions organisées du désespoir.
À Haïti comme au Zimbabwe les populations n’ont pas été consultées, le dialogue social était absent et les mesures draconiennes s’entassaient sur un public qui n’avait d’autre rôle que de subir les décisions imposées pour des enjeux politiques préconisés par des intérêts étrangers au pays.
L’Afrique a fermé ses frontières et le monde pleure sur lui-même.
Car sans elle le monde manque de tout, même de direction.
L’Afrique prenant sa propre destinée en main est la solution véritable pour sortir de cette impasse sanitaire mais aussi éthique, qui fait l’actualité globale.
Le vent de la liberté et de l’étendue spirituelle ouverte à l’être humain souffle de ce continent.
La grande lumière du monothéisme a surgi d’Afrique.
Son intention est de veiller à la dignité de chaque individu, en tant que membre d’une famille issus de la même Source Créatrice.
C’est vers ce continent que le monde se tourne pour savoir si eux même sont libres.
Les cultures Africaines sont les plus riches et les plus diverses au monde.
Elles préservent le sens et la responsabilité d’être libre, pour pouvoir dispenser et cultiver l’amour entre les individus comme entre les communautés.
Les Africains non seulement vaincront le virus, par la science et la collaboration, mais aussi ils libéreront le reste du monde de l’oppression froidement injuste, venant de la part de gens qui pensent que la coloration épidermique justifie les genocides, l’exploitation avide des ressources, le labeur dans des conditions inhumaines et en plus de ce tout, l’hypocrisie déguisée en discours de pitié.
Le monde est devenu Zimbabwe
