La Congo lité est un concept idéologique qui associe : identité culturelle, souveraineté et racisme. La Congo lité serait donc tout ce par quoi se reconnaît les congolais sur le plan: (social, politique, régional, national, ethnique. )
Après le génocide rwandais et le tribalisme en Afrique, l’Église catholique dans son ensemble a été mise en question. Dans les luttes de politiques pour les pouvoirs et les possessions, les fonctions ecclésiastiques ont été perçues comme des sphères de pouvoir à arracher au même titre que les fonctions administratives.
Pour Ambongo, la condamnation morale qui se réfèrerait à un jugement dont la légitimité est celle de l’instance morale départagerait le bien du mal et les pratiques qui s’y réfèreraient.
Le cardinal Ambomgo voit, au loin, le danger à venir du concept « Congo lité »
Tactique et consolidation idéologique du régime nazi qui va de pair dans la stratégie du chef de l’Etat, dont les préoccupations rencontrent d’ailleurs, partiellement, celles de son ethnie. En théorie, pour le pouvoir en place, il ne s’agit pas là de xénophobie naissante, mais bien d’encourager une nouvelle sensibilité nationale, distincte du sentiment d’appartenance ethnique traditionnelle et devant correspondre à un nouveau palier identitaire, celui de l’Etat-nation, par la communauté internationale sous le nom de Congo lité. Les « vrais » congolais seraient ainsi tous les membres des groupes ethno-linguistiques répertoriés à l’intérieur des frontières nationales au moment de la formation de celles-ci.
Or, ces frontières, si perméables en tout temps et si peu marquées sur le terrain,
furent identifiées, par les intellectuels locaux défendant la «Congo lité», avec celles du territoire.
Redoutable et étrange paradoxe, mais aussi piège intellectuel inévitable pour ceux qui veulent ainsi modeler la psychologie identitaire d’un Etat-nation.
Après le génocide rwandais et de tribalisme en Afrique, l’Église catholique dans son ensemble a été mise en question. Condamnable moralement se réfère à un jugement dont la légitimité est celle de l’instance morale départageant le bien du mal et les pratiques qui s’y réfèrent. La morale apparaît d’abord, et légitimement, comme le système des règles que l’homme suit (ou doit suivre) dans sa vie aussi bien personnelle que sociale. Vus ainsi, le problème moral constitue le centre de toute sa réflexion, puisque toute entreprise humaine, pour désintéressée qu’elle se croie, est soumise à la question de savoir si elle est justifiée ou non, nécessaire, admissible ou répréhensible, en accord avec les valeurs reconnues ou en contradiction avec elles. C’est-à-dire si elle aide à la réalisation de ce qui est considéré comme souhaitable, à la prévention ou à l’élimination de ce qui est jugé mauvais