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L’après Covid-19 et ses illusions.

-Histoire et Mémoire.
La pandémie (Covid-19) nous a démontré combien notre humanité est encore fragile et susceptible à toutes sortes de menaces pouvant surgir à n’importe quand. Les secousses auxquelles nous sommes confrontés nous montrent combien de fois nous n’avons jamais su nous accommoder  à la volonté de la Nature. Cette inadéquation trouve racine dans le regard de l’homme qui est toujours porté sur lui-même et c’est la raison même de tous les maux qui déstabilisent aujourd’hui l’humanité toute entière. Il s’agit d’interroger la manière dont les différents acteurs socio-politiques  assureraient dans le temps la gestion mémorielle et identitaire en rapport aux pays qui doivent se repenser en tant qu’entité, en tant qu’identité et en tant que nation. L’idée était alors question de rompre avec des programmes calqués sur ceux de l’ancien monde qui ne correspondaient pas à l’exigence d’exhumer une identité occultée par plusieurs siècles. La question qui survient dès lors est de savoir comment vulgariser une histoire mise à mal et en cours de restitution. Comment lui chercher un écho social intelligible, c’est-à-dire non prescriptif mais chargé d’un sens critique qui permet de porter un regard sur le monde chargé de questionnements spécifiques et de se forger un sens critique. Le racisme est encore si prégnant en Europe. C’est à ce stade que la didactique de l’histoire pouvait nous faire avancer. Puisque ce sont des sujets porteurs d’identité, la question des stéréotypes peut d’abord être examinée. Elle doit se faire « contre les préjugés et les assignations, mais aussi contre les contre-discours qui parfois n’en sont pas moins prescriptifs.
Déconstruire les stéréotypes ne devrait pas mener à construire d’autres préjugés. Elle consiste à examiner la transmission, scolaire ou non-scolaire, des savoirs historiens.
Il faut analyser par la discussion les orientations d’inclusion ou d’exclusion, nationale ou collective, de subalternité ou d’égalité qui caractérisent les discours et récits sur ces thèmes de l’histoire : Colbert, Churchill, Jeanne d’Arc, Henri IV, Louis XIV, Voltaire, Montesquieu, Bonaparte, Victor Hugo, Jaurès, Pasteur, Clemenceau et de Gaulle.
Au-delà de ces prises de position, il s’agit d’examiner le dynamisme de l’historiographie pour davantage souligner l’inanité du statu quo par un paternalisme d’un autre âge et des vues simplistes qui continuent d’avoir un impact sur des opinions publiques.
Les traites esclavagistes figurent parmi les moments historiques les plus
évoqués dans les constructions des identités collectives. La transmission de l’histoire aux jeunes générations passe par l’école. Cet intérêt pour la dimension sociale nationale tient du fait qu’alors que l’écriture de l’histoire du pays se développe depuis, il apparaît avec regret que celle-ci peine encore à trouver un usage social intelligible.
Les historiens européennes savent trop bien à qui et à quoi sert la construction d’une
mentalité européenne nouvelle qu’elle soit pigmentaire, statique, mystique, religieuse, sensible. Il a suffit de voir le tollé contre Christophe Castaner accusé de ne pas aimer la police par le simple fait de vouloir améliorer la déontologie des forces de l’ordre.

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