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La Yéshiva de Bussières et interrogations

De différentes correspondances qui circulent et qui nous parviennent, il apparaît que les dérives de la Yeshiva Beth Yossef, étaient connues de toute la hiérarchie communautaire juive mais que personne n’osait dénoncer ce qui s’y passait. C’est dans des conditions insalubres qu’étaient hébergés les adolescents et de jeunes adultes – principalement originaires des États-Unis, d’Israël, de la Belgique, de l’Irlande, de Roumanie– venus étudier au sein de la yeshiva Beth Yossef, installée dans un ancien sanatorium. Un bâtiment qui avait été officiellement fermé au public depuis 2015 et « qui n’aurait jamais dû accueillir ces enfants », selon Laureline Peyrefitte, la procureure de la République de Meaux. L’établissement a entre autres fait l’objet de “divers signalements préoccupants, dont un émanant de la Miviludes” (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), d’après la procureure.
Âgés de 13 à 18 ans, les élèves étaient en majorité israéliens mais aussi de nationalités américaine, belge, roumaine ou irlandaise… Selon la loi française du 13 avril 1850 portant sur la question d’insalubrité : « les logements qui se trouvent dans des conditions de nature à porter atteinte à la vie ou à la santé de leurs habitants sont insalubres». Des critères d’évaluation précis qui permettent d’établir l’insalubrité d’un logement sont : Le taux d’éclairage naturel des pièces principales (un logement présentant des conditions correctes d’habitabilité ne peut pas être dénué de fenêtres ou d’ouvertures donnant sur l’extérieur). La structure du logement exige l’organisation intérieure des pièces, dimensions, isolation thermique et acoustique, état des surfaces, L’aération des pièces et le taux d’humidité, en évitant tous facteurs de risques : installations produisant une combustion, présence de résidus toxiques, risques d’effondrement, de chutes ou de blessure, les équipements : sanitaire, cuisine, évacuation des eaux usées, eau courante et potable, chauffage, installation électrique, etc.
Selon le constat de nos collègues de JFORUM : « Beaucoup d’écoles juives, au seul prétexte du respect des règles de la Thora, ont un comportement similaire. Ainsi des enfants étudient dans des locaux inappropriés pour un enseignement de qualité, avec des enseignants qui n’ont pas les qualifications requises et qui pensent enseigner avec rigueur la Thora, alors que les élèves ne maitrisent ni les textes, ni la grammaire , ni le vocabulaire hébraïque. Leur seul et unique objectif étant une application de la
halakha, avec un rejet obsessionnel de la société notamment de la télévision  »

Clientélisme politique.

Pour Pierre Birnbaum, les termes « clientélisme politique » et « corruption » sont fréquemment accolés l’un à l’autre. Ce rapprochement des deux termes suggère
qu’ils sont connexes et coupés de ses sources démocratiques. Le clientélisme politique s’entend ici comme une faveur injustifiée accordée à une personne, souvent en échange de fermer les yeux sur des comportements extra-démocratiques. Il fait partie de pratiques informelles et illégales, et sont largement considérées comme antidémocratiques. Mais il arrive que les irréductibles de la démocratie ne tombent pas dans les pièges. Ainsi depuis une trentaine d’années, nous avons vu des ministres chargés de cultes défilés à la grande Synagogue de Paris, arborés une kippa en vue de séduire les dirigeants communautaires naïfs. Ce même clientélisme politique a coûté déjà la vie de 45 personnes en Israël dernièrement au Mont Méron (lieu prévu initialement pour accueillir 11000 places et qui s’est retrouvé à gérer 33000 places. A ce jour, aucune enquête n’est diligentée ad hoc pour établir les responsabilités. On ne laissera plus jamais la communauté juive de France se faire diriger par des arrivistes sans éthique.
L’ancien Président de la République François Hollande nous demande de clarifier nos positions politiques (C à Vous). On ne peut pas être d’Extrême-Droite et faire semblant de se réclamer du socialisme pour plaire aux idiots de la République, foulant aux pieds ainsi, les principes de la démocratie française qui nous accueille tous (toutes). On aime d’abord la France par les faits et ensuite, on peut écrire des livres. La FJN ne tombera pas dans ce piège.

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