La FJN a pour ambition de proposer une grille de lecture critique, indépendante et contextualisée de l’actualité et des évolutions sur le temps long du parcours, à travers des analyses approfondies, des reportages et des enquêtes inédites, en invoquant régulièrement l’Histoire et en n’excluant aucune des différentes aires culturelles et linguistiques, liées aux origines. La FJN est nourrie par des journalistes, des universitaires, des chercheurs, des dignitaires ou encore des militants qui maîtrisent le terrain. C’est un espace dédié à la connaissance, à la compréhension, mais aussi à la défense d’une certaine vision du monde juif et à l’accompagnement son combat pour l’égalité, la justice sociale et la liberté d’expression. La FJN est profondément choquée et indignée par ces pseudo-révélations fabriquées volontairement à charge, sans aucun recul ni analyse des situations du contexte historique et politique. L’objectif recherché est de porter atteinte à la mémoire, de dénaturer le sens de l’histoire et de la pensée sociale pour la démocratie. Les juifs noirs pâtissaient d’un traitement souvent partiel, teinté d’un racisme, de catastrophisme ou, au contraire, d’un optimisme paternaliste. La plupart du temps évoqués sous l’angle des tubes digestifs, du « tribalisme » ou du « péril » migratoire, il ont suscité des peurs infondées. La FJN entend contribuer à modifier ce regard. Nous sommes déterminés à combattre tous ceux qui exploitent un terrain favorable à l’extrême-droite de l’échiquier politique au point même de se compromettre. Rappelons que Dreyfus était Juif ashkénaze Alsacien, Samuel Sandler, père et grand-père de trois victimes du terrorisme est ashkénaze et les victimes de la shoah étaient tous ashkénazes.
La mémoire bafouée
