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La FJN et le climat politique.

Le paradoxe devant lequel se trouve la FJN remue des questions sur la nature des rapports de violence et de leur mémoire. Il est difficile de naviguer entre les courants souvent contradictoires et paradoxaux des leurs alignements idéologiques. La tâche d’une association telle que la FJN, où se croisent les chemins entre Droits Humains, culture, religion, histoire et sociologie, est un engagement complexe, dans l’écoute multiple qu’un tel groupement de thèmes exigibles. Éviter le piège des idéologies à sens unique, qui sont totalisantes dans leur approche, est l’une des priorités. On peut respecter les choix indiqués par chacun, sans toutefois leur soumettre arbitrairement toute une catégorie digestive d’êtres. Il y a encore des gens qui disent: les Juifs Noirs devraient voter pour untel, joindre tel et tel cheminement religieux, devraient ou ne devraient pas faire leur Aliyah, comme si une pensée de groupe existait en dehors des têtes qui leur ont donné ce titre. Les Juifs ont toujours dans leur longue histoire souffert du mythe humiliant de la pensée de groupe. La FJN est consciente des efforts nécessaires afin de changer les éléments de langage et d’améliorer le dialogue. Le fait que les Juifs Noirs existent, peut susciter un idéalisme de fantasmes exotiques chez certains, ou un désir de négation chez d’autres, mais ceci demeure un fait accompli incontournable, qui ne fera que croître avec le temps. La différence épidermique est une valeur qui s’évapore, et ceux qui s’y accrochent dans la panique ne font que précipiter le déclin de ce mythe inutile, et vide de toute intelligence. Le mythe de la pensée de groupe qui vise échouera.
Le Tzelem Elokim, l’Image Divine selon laquelle les êtres humains sont créés n’a pas de couleur. Mais elle s’entend. C’est pour cela que nous fermons les yeux, pour écouter le Shema-Israël pendant la déclaration de l’unicité de D.ieu. Cette unicité n’a aucune couleur. Mais on l’entend dans la tonalité, et dans le choix des mots. Doit on tout dire ? Et pourquoi considérons nous que seules nos vues constituent ce tout?

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