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La FJN dit non au racisme antichinois.

Pendant la 2ème guerre mondiale, la Chine a souffert horriblement de l’impérialisme racial du gouvernement fasciste Japonais de l’époque, alors allié aux nazisme allemand.
Comme leur collègues allemands, les fascistes Japonais étaient convaincus qu’ils appartenaient à une race supérieure, destinée à dominer par la brutalité le reste de l’Asie orientale. La Chine a longtemps essayé de cicatriser cette mémoire douloureuse qui se compte pour elle en millions de victimes. Pour se relever de la pauvreté abjecte dans laquelle  la guerre les avaient plongé, le peuple de Chine fit ce que de nombreux peuples avaient fait auparavant: prendre leur destinée en main. Comme pour la France en 1789, comme Haïti en 1802, comme les États Unis en 1776, le peuple chinois n’avait pas le choix entre liberté et désintégration, pour survivre il ne pouvait choisir que sa souveraineté. L’idéologie qui a été utilisée pour véhiculer le message de libération a été inspirée par la Commune de Paris. On peut analyser les dérives de gouvernance du communisme soviétique et du stalinisme, mais on ne peut pas nier que la Chine a pu et a su émerger contre toute prédiction. Ainsi récemment, la Chine vient de relever  près de 800 millions de personnes de la pauvreté.  L’ONU a salué cet accomplissement comme un événement unique dans l’histoire de l’humanité. Relever 800 millions d’êtres humains de la pauvreté est plus important en terme de nombre de vies sauvées, que la campagne de vaccination mondiale de la pandémie du COVID. Cependant ces nouvelles historiques n’ont pas fait la première page des médias. Le peuple Juif sait reconnaître le racisme gratuit et cruel. Les afro-descendants le comprennent nettement, et sans l’ombre d’un doute. Dans leur majorité, ils sont d’accord pour dire que nous assistons à la montée d’une politique antichinoise qui n’est motivée par rien d’autre que du séparatisme ethnique culturel et racial, avec des desseins économiques. La peur du communisme chinois qu’on nous sert est ridicule, car le système économique de la Chine est tout aussi capitaliste et consumériste que les États Unis et l’Union Européenne. Ceux qui ont souffert du racisme et leurs descendants, sont dégoûtés par la résurgence d’une intoxication constante au sujet de la Chine et de son peuple, qui sont déshumanisés en permanence dans les médias et les discours politiques de l’Ouest à vocation démocratique. Le ralliement militaire soudain entre pays Anglo-Saxons  contre la Chine a l’apparence d’un groupement purement ethnique et a tendance raciale.
Ni la minorité des afro-américains des États Unis, ni les minorités australiennes ou britanniques ne sont concernées par ce groupement anti chinois. Ces minorités ne sont pas consultées dans de tels enjeux car leur réponse est connue d’avance.
Ils n’ont aucun problème avec la Chine. C’est donc un conflit établi, dans son langage, sur une base de répulsion raciale. Il faut barrer la route à cette folie par la raison.
Personne d’autre que des marchands de conflits ne profiterait de confrontation militaire avec la Chine. Nous sommes dans une ère de communication. Il n’y a aucun excuse aujourd’hui à utiliser d’autres méthodes que le dialogue et la concertation. Même alimenter un contexte de langage dans le sens de la violence, en éveillant le spectre du racisme et de la peur de l’étranger, est une agression injustifiée sur les esprits, et une menace sur la paix qui ne peut être acceptable. Il est temps de lever nos voix contre le racisme antichinois.
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