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La FJN au dîner du CRIF Marseille-Provence

C’est dans l’effervescence de l’après-midi du 3 juin dernier à Marseille, que s’ouvre progressivement la salle du dîner. Avec comme invités prestigieux :

-Les ministres Christophe Castaner et Laurent Nuñez, tous deux, natifs de la région.
-Le Maire de Marseille Jean-Claude Gaudin.
-Martine Vassal, Présidente du Conseil départemental.
-Renaud Muselier, Député européen. 
-Francis Kalifat, Président du CRIF national.
Tous effectuent une veille continue sur la communauté juive de Marseille.
Une communauté juive solide avec de l’engagement de tous ses membres, au côté d’un Président charismatique Bruno Benjamin. Ce dernier a su tisser des ponts entre cultures, les questions identitaires, la politique et l’Histoire. Il reste une grande figure de la communauté juive, transmettant aux jeunes générations l’héritage d’une pensée rigoureuse et critique. Sa lutte n’est donc pas terminée. Rouleau compresseur de travail ; une source intarissable d’actions de mémoire remarquables par leur qualité comme par leur diversité ; un monstre de curiosité et d’ouverture ; un spécialiste du passé et, en même temps, un visionnaire passionné, lucide et convaincant ; un militant aux engagements attestés.
D’entrée de jeu, une persistante question vient à l’esprit dès que l’on réfléchit sur la vie de Bruno Benjamin : d’où lui vient cette force posée alors comme fondement premier de toute son action , en particulier pour la communauté juive ? sa préférence affichée pour la diversité, sa profonde fierté d’appartenir à la communauté d’où a émergé l’humanité : ces différents éléments, alliés au phénomène historique du dialogue qui l’a peu ou prou forgé, nous paraissent être les déterminants essentiels de sa position communautaire, laquelle sonne du reste comme un cri d’un vrai républicain.
Pour le ministre de l’intérieur, et dans un contexte politico-historico-culturel tendu, comme on a pu le constater, les repères épistémologiques de sa pensée est l’exigence de lutte contre l’antisémitisme permanente.
L’approche sécuritaire nous paraît être celle qu’il adopte tant dans sa pensée que dans les actes : liaison régulière entre théorie et pratique ; interdépendance entre
passé, présent et avenir ; perception globale et intégrative de la sécurité du Français et de son environnement. Pour lui, l’approche unitaire de la vie de la nation sur le territoire français doit être intégrale et harmonieuse pour tout citoyen. Sa préoccupation pour la transdisciplinarité participe justement de ce principe.
Dans le domaine particulier de la transmission de la mémoire, deux principaux défis à relever avec une certaine urgence à la communauté : augmenter l’offre pédagogique de transmission de la mémoire (en développant les structures pour les lycéens) et améliorer la qualité et l’efficience externe d’un système éducatif héritier  à l’histoire nationale.
Fidèle en cela à l’esprit de sa génération, Bruno Benjamin ne reste pas contemplatif et narcissique folklorisant du haut du piédestal. Bien au contraire, il a compris très vite que le vivre-ensemble, loin d’être une fin en soi, était plutôt un moyen pour participer, aux côtés des autres, à l’unité du Pays.

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