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Israël et le secteur social : une catastrophe.

Les politiques d’action sociale israéliens doivent absolument créer de nouveaux moyens de lutte contre l’exclusion, contre la précarité et les situations de ruptures et impulser également une réflexion sur les pratiques d’accompagnements ainsi que des formations répondant aux réalités du travail social. Depuis ces dernières années, les législations sociales israéliennes n’ont pas réussi de répondre à la demande de mise en place et d’ajustement de dispositifs adaptés aux situations de chacun et plus particulièrement à celles des personnes fragiles. Ainsi, on apprend dans un communiqué de la ZAKA que « plus de vingt pour cent de la population retrouvés morts chez eux en état de décomposition et le communiqué d’ajouter « La plupart, mais pas toutes, étaient des personnes âgées vivant seules, sans personne pour prendre soin d’elles… »
Malgré l’apparition de la COVID 19, l’État d’Israël ne peut s’exonérer de cette exigence d’efficience sociale. En Israël, la modernisation de ce secteur passe par l’innovation et l’expérimentation pour mieux répondre à la demande sociale et aux problématiques de l’action sociale en continuelle évolution ; expérimenter pour analyser et évaluer les résultats avant de généraliser. Les compétences dans ce métier nécessitent :
.Connaissance des outils de lutte et des moyens de recours contre les différentes formes        de précarité.
. Méthodes et outils de l’évaluation
. Débloquer des situations difficiles.
. Favoriser l’expression de la demande
. Favoriser l’autonomie de la personne et contribuer à la rendre actrice dans la mesure du      possible. La démarche d’amélioration de la qualité sociale représente un enjeu majeur dans ce secteur. Les fondements ainsi posés, qui peut servir la démarche d’amélioration de la qualité du Social ? Celui qui a :
Connaissance des institutions, des acteurs et partenaires sociaux.
De ce fait, qui devrait exercer ce métier ?
Certainement pas des rabbins malgré leurs compétences dans d’autres domaines. Une excellente ministre israélien Shulamit Aloni disait :
« Laissez les Rabbins dans leurs synagogues »
Les cursus menant aux métiers du social sont divers. Le cursus universitaire reste la voie d’accès principale. Il peut être complété par des expériences de terrain en éprouvant la motivation et la solidité psychologique. On ne s’improvise pas acteurs du social.

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