Deux opinions contradictoires existent au sujet de l’ordre d’allumage des bougies de Hanoukah.
L’école de Shammai dit qu’on commence par 8 bougies et qu’on amoindrit chaque jour le nombre pour arriver à une seule bougie au dernier jour.
L’école de Hillel dit le contraire. On commence par une bougie le premier jour et on finit par 8 bougies.
C’est l’opinion de Hillel qui est acceptée partout.
Mais sur quoi ce débat reposait-il?
Comment combattre les forces du désespoir et tourner les choses en lumière et en joie.
Nos Sages appelles ces forces négatives l’épicurisme.
L’opinion de Shammai peut être interprétée selon la notion que les 8 jours de Hanouka sont comme la fête de soukkot, ou on amoindrit le nombre des sacrifices. Ceci pour enseigner aux peuples du monde qu’il faut être humble pour etre sauvés. L’humilité, comme à soukkot, conduit à la joie.
L’école de Hillel dit que la victoire de Hanouka etant sur l’obscurité de l’épicurisme et non sur l’orgueil comme à sukkot, la bataille est différente.
L’epicurisme constituait pour ces Sages le danger présent dans les sociétés qui ne croient pas que la vie à un sens et qui propagent ces idées comme une idéologie qui conduit au désespoir.
Donc Shammai pensait que l’épicurisme est éteint petit à petit par l’humilité.
Pour son école il valait mieux séparer les gens et les conduire à méditer leurs actions.
Mais Hillel pensait que c’est par l’amour et la chaleur qu’on ajoute tous les jours en faisant du bien pour tous, et par le contact aux autres et à la vie, que cet obscurantisme est combattu et anéanti.
La lumière pour Hillel est de rester connectes les uns aux autres en toutes circonstances, d’élargir et d’agrandir le cercle d’amour jusqu’à y inclure tout le monde.