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Haïm Korsia ou le gardien de la morale juive

Il est le « veilleur de la mémoire ». Il est la notion de la fraternité explorée par le judaïsme.
Pour la tradition juive, il existe une responsabilité collective, mais la faute de certains entraîne le malheur de tous. Cette vision n’est pas contradictoire avec celle de l’autonomie ou de la responsabilité individuelle. Le judaïsme n’est pas seulement une foi, une forme de culte, un code d’observance et un système de valeurs morales. Il constitue
la somme des expériences du peuple juif à travers les âges. Il reflète ses joies et ses angoisses, ses luttes et ses triomphes, ses souvenirs et ses aspirations, la progression de ses idées morales et sa conception du monde. Au sein de la culture juive, la Morale (Moussar) se distingue par son universalité, ses références se rencontrent à toutes les époques, et sous toutes les latitudes, dans le monde oriental aussi bien que sépharade et ashkénaze, tandis que ses enseignements relèvent de la sensibilité humaine.
En effet, le rapport qui coûte le plus est le rapport à l’autre homme, à l’étranger, à la veuve,
à l’orphelin, comme l’enseigna la Bible, la Torah, pour toute l’histoire humaine, aujourd’hui on peut ajouter : aux sans domicile fixe, aux migrants, aux exilés politiques ou économiques. Le judaïsme est l’ensemble des notions, des concepts, des commentaires, des interprétations, des lois qui sont rassemblés dans le Talmud. Ancré dans la vie, le judaïsme se veut donc une manière de vivre, seul ou en communauté. C’est une célébration du dialogue, comme en témoigne le Talmud, qui est construit sur la communication entre deux adversaires, deux conceptions, deux attitudes, où les deux parties ont raison, même si ce sont toujours les modérés qui gagnent. Le judaïsme est en effet fondamentalement contre le fanatisme et l’extrémisme. La beauté du Talmud
est d’abord le respect de l’autre.

2 Comments
  1. Tout à fait d’accord avec vous, Guershon. C’est comme cela que j’ai appréhendé le Talmud, quand j’ai commencé à m’y intéresser après mes 20 ans. Ce qui m’a impressionné en effet est la grande humanité qui ressort du texte, et je suis du côté d’Hillel, évidemment. Je parle en laïque – Hiloni – que je suis, en toute connaissance de cause. Le Talmud, comme la Bible, fait partie de mon bagage juif, identitaire, ineffaçable. Il est mien. Peu importe si je crois en Dieu, ou non.
    N.B.: le nom de famille de mon épouse actuelle est HILLEL !
    Yaïr Biran, Herzliyah.

  2. La morale juive aurait pousser le rabbin Korchia à se manifester avec bruit et courage sur le vote de la France à l onu sur la falsification des lieux saints juifs en Israël tombeau de Rachel mont du temple etc c était une obligation morale!!!
    Décevant d être si pressé de dénoncer un candidat zemmour et de laisser de côté sa mission première défendre la identité des lieux saints on aurait supposer de le voir partout dans lés médias partir défendre ses valeurs
    La politique ´ est pas dans sa miss de grand rabbin la politique c est un domaine particulier très complexe et Tres enjeux stratégiques ce n est vraiment pas son job par contre expliquer lés lieux saints !!!

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