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FJN aux Sentiers de la mémoire à Coutances

Le souvenir de nos jours se heurte à la disparition des survivants.
La mémoire nationale est une source de lien social si elle est considérée comme telle dès le départ auprès de jeunes générations. La septième édition de la Semaine internationale de la mémoire se déroule jusqu’au vendredi 8 mars 2019, à Coutances.
Comment aborder la question de la mémoire et celle de sa transmission pour former des jeunes conscients face aux menaces de l’oubli. C’est le travail auquel s’attelle Christian Savary, président de l’association « Sentiers de la mémoire »
Et ceci grâce à la mobilisation et à la convergence des jeunes lycéens permettant ainsi de valoriser leur apport considérable.

Lors de la première séance inaugurale, devant plusieurs lycéens, il était question d’aborder la question de la mémoire nationale dans sa diversité et nous avons eu l’occasion de parler aux jeunes de la diversité au sein du peuple juif et notamment des Juifs Noirs, chose que la plupart des jeunes n’avait jamais entendu parler.
La FJN entendait ainsi capitaliser cette expérience propre, la partager, la confronter à d’autres et faire ainsi en sorte qu’ensemble elles deviennent partie intégrante du vécu national.
Pour les jeunes présents, la conférence était l’occasion de leur rappeler l’importance du devoir de mémoire avec la disparation des témoins.
Elle s’inscrivait dans plusieurs enjeux mémoriels de première importance: compréhension d’une épreuve qui engagea l’ensemble de la société française, transmission de cette mémoire aux jeunes d’aujourd’hui, rendre hommage à ceux qui vécurent la guerre et firent le sacrifice de leur vie. Enfin, les enjeux mémoriels invitent à appréhender le passé dans
la perspective d’une histoire nationale et européenne partagée.
Le film « Va, vis et deviens » de Radu Mihaileanu ne déroge pas à la règle puisqu’il s’agit d’une vaste réflexion sur l’exil des Beta Israël.
Enfin, un concert donné au soir par Gili Yalo, musicien Israélien devant une salle comble des jeunes où il a brassé ses origines éthiopiennes dans un mélange de soul et de funk. Il chante en amharique, en hébreu et en anglais, avec un univers davantage tourné vers le reggae, où semblent également percer les sinuosités cuivrées d’Addis-Abeba.

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