L’exercice du portrait collectif est délicat mais les traits saillants apparaissent avec suffisamment de netteté pour qu’il nous soit légitime d’y prêter attention. Le racisme et l’antisémitisme prennent la forme d’une apologie discrète mais réelle dans notre vie quotidienne et réussit à faire parler de ça en lui faisant venir comme support électoral car l’élection est tout à fait symptomatique de l’état d’esprit et de l’idéologie, en ce temps de tourmente, d’effervescence et d’utopie politique. Y a-t-il quelque chose de plus énervant que de consacrer du temps et de l’énergie à atteindre un objectif particulier, avant de s’apercevoir que nos efforts ont été vains car dirigés vers une mauvaise direction. La ruse est aussi habile que l’histoire éclairante et il n’est pas fortuit que les zozos nous soient livrés comme guides alors que connus pour leur racisme maladif bien que souvent muté sous une forme de polémiques nationalistes encore de nos jours. Ces arrivistes sortis de nulle part, pensent faire de la politique à la façon algérienne mais la réalité ne va pas tarder à les rattraper. Certains s’y voient déjà. Ils n’hésitent à appeler les français à nous jeter à la mer (nous immigrés) au nom du pseudo nationalisme. Qui vivra, verra.
Elections présidentielles françaises : trop de bruit pour rien
