Appels à contributionsBibliographies/LiensCommunautés AfricainesCoopération Israel-AfriqueDossiers accessible à tousFiches biographiques

De quoi Agnès Buzyn était-elle vraiment coupable ?

Cette période pandémique du Coronavirus est évidemment, pour certains,  un moment historique propice à l’invocation de la menace du « bouc-émissaire »
Le Coronavirus permet aussi de saisir les ressorts idéologiques et de comprendre à quel
point les périodes de pandémies et de tensions géopolitiques sont propices à l’émergence du thème de bouc-émissaire, dont l’existence est d’autant focalisée que le véritable danger lui-même. Avec le Coronavirus, ce désir de rumeur se fait plus fort, que les réseaux sociaux sont désormais plus ouvertement politisés.
Nombreux sont les exemples de sociétés saisies par la recherche d’un «bouc-émissaire».
La présence du Coronavirus est aussi une sorte de «glue idéologique» permettant de solidariser des groupes sociaux comme politiques extrêmes, aux intérêts et objectifs inavoués. La crainte du virus se propageant, doté d’invisibilité au cœur même de la société, dans l’appareil d’État, dans la ville ou dans l’immeuble de chacun.
À chaque fois, ce bouc-émissaire est lié à un monde extérieur. Le bouc-émissaire a en tout cas toujours un lien avec une puissance ou une entité étrangère, lui faisant une réputation de puissance numérique bien au-delà de ce qu’il représente réellement.
Dénoncé comme faisant partie d’un lobby, ce bouc-émissaire incarne bien le coupable.
Les extrémistes en profitent pour ramener la ligne de front au coin de la rue où vit chaque citoyen, c’est qui leur permet d’opérer dans des contextes internationaux tendus par une croisade moralisatrice, xénophobe et antisémite. Les accusateurs du bouc-émissaire construisent un redoutable appareil de contrôle de masse, pour s’affranchir des règles de l’État de droit afin que la sottise et le mensonge soient à leurs suprêmes pétarades par de violentes campagnes antisémites. Ils se servent à délégitimer un adversaire politique en lui accolant l’étiquette idoine de «bouc-émissaire».
Comment un petit avocat qui n’a jamais gagné un seul procès peut-il se faire appeler « Maître » ?

No Comments Yet

Leave a Reply

Your email address will not be published.