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De la laïcité

De la laïcité, nous apprenons qu’un environnement culturel est égal à un autre.
Les priorités d’un environnement ne peuvent faire de l’ombre à celles d’un autre, sans que cela n’affecte la question de la dignité des individus. L’espace humain du Judaïsme est multiple, et multicolore. Celui-ci passe par des dénominations qui sont souvent liées, ou bien qui ont pu choisir au cours du temps de se distinguer l’une de l’autre dans leurs priorités. Ainsi le mouvement conservateur s’est-il séparé des orthodoxes ou des réformés. Des liens de lecture des sources d’inspiration persistent, ainsi que des calendriers de fêtes et certains principes moraux essentiels.
Parmi ces facettes multiples du Judaïsme, il y a aussi les narrations fondatrices de chaque communauté. Or, la mémoire ne se débat pas.
Même si l’on considère que la mémoire de l’un, peut constituer un mythe pour l’autre.
Si a partir de cet héritage mémoriel c’est un avenir commun qui se dessine, pourquoi aller chercher des poux dans la mémoire de l’autre? Ceux qui tiennent absolument à voir des Khazar chez les Juifs Ashkénazes, en les soupçonnant de mensonge collectif, font partie de ce portrait de l’idiotie.
Pourquoi est-ce important de comprendre cela à notre époque?
Nous sommes à l’ère des Israel Finkelstein et autres historiens de la même trempe, qui représentent l’assaut du monde académique contre les mémoires humaines.
Ces professeurs sont les héritiers directs de la vieille académie coloniale, qui se faisait un plaisir de déconstruire ce qu’ils considéraient être des « mythes » identitaires dans les narrations fondatrices des populations colonisées. Aujourd’hui ils s’attaquent au Judaïsme, avec la même férocité.
Si nous-même adoptons leur attitude les uns vis-à- vis des autres, nous ne faisons que les aider. La vérité du Judaïsme ne se trouve pas dans l’histoire, mais dans le profond respect des histoires.
Chaque culture a droit à ses histoires. Que reste-t-il après la pulvérisation des cultures et des mémoires, si ce n’est une population vidée de jugement et prête à passer à l’abattoir du consumérisme ou du productivisme robotique?
Les populations amputées de leur cultures sont les plus vulnérables

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