Au lieu de freiner la propagation du virus covid-19,
Les États-Unis restent le pays le plus touché au monde avec avec des milliers de centaines de décès, climat social s’est aggravé et la pandémie continue de s’étendre. Pendant ce temps, des émeutes provoquées par l’indignation ont éclaté dans de nombreuses villes, à la suite du visionnage en masse d’une vidéo montrant le meurtre brutal par un policier de George Floyd, un Africain-américain de Minneapolis au Minnesota.
Ces manifestations publiques de rejet de l’injustice se produisent au milieu d’un verrouillage général provoqué par la pandémie virale qui affecte des millions de personnes à travers le monde. Aux États-Unis, 30 millions de personnes demandent également des allocations de chômage.
Pendant ce chaos, la NASA lance une fusée dans l’espace avec un partenariat privé.
L’indifférence envers les gens et les affaires de la terre n’aurait pas pu être illustrée plus fort. Alors qu’une partie de l’Amérique dit « je ne peux pas respirer », une autre se lance dans de luxueuses expérimentations dans le voyage spatial.
Comme Bob Marley l’a si bien dit: « … ils partent en voyage pour leur ego, décollent de leur vaisseau spatial, partent à des kilomètres de la réalité, ne se soucient pas de vous, ne se soucient pas de moi … » (Tant de problèmes dans le monde).
Le traitement réservé aux Noirs aux États-Unis les fait vivre sous une gouvernance de type régime totalitaire. Ils sont témoins exactement du même ostracisme que leurs proches africains dans leurs interactions avec l’Occident. Il faut dire, et bien comprendre, que le destin des Africains des deux côtés de l’Atlantique est irrémédiablement lié comme un. Lorsque les pays occidentaux veulent détruire l’Afrique, les Noirs américains seront parmi les premiers à le ressentir. Parce que ces puissances occidentales les considèrent comme des Africains et ne changeront pas cette considération.
Le premier acte de violence commis contre les Noirs en Amérique a été le déni et la dissimulation de leur identité africaine.
Ce premier effacement permet de provoquer une véritable violence physique, et surtout de la justifier.
Quelqu’un qui n’a pas de lien culturel direct avec son histoire est le produit et le destinataire typique d’un traitement violent.
L’histoire des Africains-américains a été délibérément déformée pour permettre à leurs bourreaux de les opprimer.
L’absence de référence à l’Afrique est la mesure par laquelle nous saurons si ce traitement va se poursuivre ou s’arrêter. Pas assez de gens font ce lien nécessaire et rédempteur.
Ceux qui le font comprennent déjà que rien ne changera pour les Noirs d’Amérique, tant que l’Afrique ne sera pas au centre des préoccupations et des solutions pour le développement de leur communauté. En Amérique, le noir n’est pas une couleur, c’est une catégorie sociale.
Cette réduction n’est possible que lorsque l’Afrique est supprimée de l’image.
Ascendance africaine en Amérique
