Paris : 17:42-18:51, Kinshasa : 18:00-18:50, Abuja : 18:20-19:10, Lagos : 18:39-19:29, Ebonyi : 18:20-19:10, Rivers : 18:27-19:17, Enugu : 18:22-19:12, Abia : 18:24-19:13, Delta : 18:30-19:19, Anambra : 18:25-19:15,Imo : 18:25-19:15, Johannesburg : 18:37-19:30,
Harare : 18:14-19:06, Yaoundé : 18:09-18:59, Antananarivo : 18:10-19:01,Accra : 17:54-18:44, Libreville : 18:21-19:11
Cette paracha renferme l’essentiel du droit civil et pénal de la Torah. C’est sur elle que semble construit l’ensemble de l’immense de la Loi Juive consignée dans la partie « Nezikim » (Dommages) du Talmud, toute la structure du droit hébraïque tel qu’il est formulé dans la Mishna, la Guemara et dans toute la jurisprudence rabbinique des origines à nos jours. Or ce droit civil et pénal, toujours présent dans la conscience et dans la réalité des Juifs aujourd’hui, se révèle très different de ce qu’on peut lire dans notre paracha. Question essentielle pour comprendre le rapport entre la
Torah orale et la Torah écrite. L’opinion communément admise revient à dire que, dans sa totalité, le champ imposant de la Torah orale n’est rien d’autre que le commentaire autorisé de la Torah écrite. Mais en réalité, cette opinion n’est nullement celle
cele du judaïsme Halakhique et talmudique. Le caractère singulier du judaisme talmudique consiste à reconnaïtre l’autonomie de la Torah orale. Certes, celle-ci est soutenue par la Torah écrite et elle s’y appuie de manière formelle. Mais en vérité c’est la Torah orale
qui décide, décrète et tranche en se réferant à ses propres critères. Ce n’est pas le sens litteral du verset qui guide les Juifs mais les indications de la Torah orale… La Torah a été confiée au Peuple Juif afin celui-ci l’utilise conformément à la compréhension humaine fondée sur la volonté d’accomplir cette Torah.