Samedi soir, un porte-parole de la police a déclaré en réponse aux allégations de Netanyahu : « La police israélienne fait son travail conformément à la loi, nous ne pouvons que rejeter les attaques infondées visant à perturber le travail de la police et porter atteinte à la légitimité de l’Etat de droit ».
Netanyahu serait mécontent de la police car celle-ci aurait l’intention de continuer d’enquêter sur les affaires de corruptions le concernant et notamment l’enquête sur des dons illicites qu’il aurait reçus des riches donateurs (également connu sous le nom d’affaire 1000) ainsi que l’affaire concernant ses entretiens avec le propriétaire du journal Yedioth Ahronoth, Arnon Mozes, dans le but d’obtenir une couverture médiatique plus favorable en échange de la promotion de la législation contre le journal rival de Yedioth, Israel Hayom (également connu sous le nom d’affaire 2000).
Selon Arutz 2, les enquêteurs de police ont l’intention d’interroger Netanyahu à nouveau dans les deux prochaines semaines.
Netanyahou aurait également été tenu de témoigner dans l’affaire des sous-marins (également connu sous le nom d’affaire 3000), affaire dans laquelle il n’est pour le moment pas suspect.
Rappelons que Netanyahu a déclaré samedi soir : « Lorsque le commissaire de police Alsheikh a commencé son mandat, il a pris deux décisions importantes : qu’il n’y aurait pas plus de fuites d’enquêtes policières et que la police ne formulerait plus de recommandations (mise en accusation).
Or, depuis que le conseiller politique Lior Horev a été nommé conseiller externe de la police pour un coût de plusieurs millions de shekels au détriment du contribuable et sans aucun appel d’offres, les fuites illégales sont devenues un tsunami et la décision de ne pas formuler des recommandations est tombé dans l’oubli ».
Le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan a demandé au procureur général Avichai Mandelblit d’examiner les allégations de Netanyahu concernant les fuites.
Source Koide9enisrael