Pendant que la moitié de la planète est en confinement, et mise en obligation de distance sociale, la gouvernance globale semble vaciller du côté du contrôle absolu du mouvement des individus. Ceci par urgence sanitaire, due à la gestion de la pandémie toujours en cours de propagation. Nous nous battions hier pour que soit reconnue l’humanité des migrants Africains, dont des dizaines de milliers ont péri par noyade dans la Méditerranée. Aujourd’hui nous sommes tous en péril.
Nous nageons dans un océan de nouvelles apocalyptiques, sans pouvoir apercevoir la rive.
Le présent danger est il du au changement climatique ?
Dans ce cas, il faudrait un effort global de redressement en matière d’éducation, d’éthique, et de pratique écologique entrepris par toute la société. La participation sera unanime. Cet événement global est-il causé ou exacerbé par la corruption au niveau politique et économique ?
Dans un tel scénario, il faut tout de suite que soit constitué un tribunal international, chargé d’enquêter qui profite de cette chute vertigineuse et subite des actions de bourse et de leur hausse soudaine, et qui pour leurs gains personnels ont volé leur liberté de mouvement à des milliards d’individus, et causé des fatalités par milliers dans de nombreux pays, tout cela sur des individus qui ne soupçonnaient rien. Ceux qui étaient au courant du déroulement de la catastrophe, et n’ont rien fait pour alerter le public du danger et des répercussions sur leur vies quotidiennes, doivent en rendre des comptes, et ne plus être en état de reproduire leur méfaits.
Dans un passé récent les pouvoirs coloniaux jouaient des jeux de pouvoir absolu dans la vie des Africains. Le monde aimait imposer des couvres feu sur les autochtones, pour amoindrir les chances de rassemblements.
Les restrictions se multipliaient et le pouvoir militaire et politique était rapidement implémenté, toujours au nom de protéger le public d’une menace.
Afin d’être certains que ces méthodes ne soient pas réimportées vers les citoyens des pays ex colonisés, il faut que la société civile occidentale suive l’exemple des peuples Africains qui n’ont jamais abandonné le combat pour leur dignité humaine.
Ce sont des Africains épris de liberté qui ont vaincu Mussolini en Ethiopie, et des millions d’autres Africains qui, avec les armées de libération, ont battu le fascisme en Europe et ainsi rendu un visage humain à l’Occident. L’horreur des camps d’extermination du 3è Reich, qui étaient d’abord des usines de labeur forcé appartenant aux multinationales et colosses pharmaceutiques de l’époque, et qui n’hésitaient pas à assassiner ceux considérés indésirables, ne devrait pas nous être étrangère.
L’occident est déjà passé par ce tunnel sombre et aveugle du totalitarisme dictatorial, qui a surgi sur la scène mondiale par des coups de théâtre basés sur des discours effrayants.
Durant l’épisode que l’humanité traverse, être endormis ou rendus insensibles par le choc et la peur, est une grave erreur, impardonnable en matière de Droits Humains.
Le droit d’assemblée et de mouvement est fondamental à la liberté. Son éventuel retour total doit être non négociable.
Pour le moment, la menace du virus exige sans doute que nous réduisions les chances de contagion par un confinement agréé par tous. Mais sans cet agrément par tous, le virus n’est plus juste une menace sanitaire, il risque de devenir un maître absolu.
D.ieu nous en préserve.
Fusion entre Coronarisme et Colonialisme
